Alors que le football d’élite en Algérie, tout comme le reste du monde, accepte de fonctionner pendant la pandémie mondiale de Covid-19, les entraîneurs sont toujours aussi sous pression.
La plupart des 20 équipes de l’élite algérienne n’ayant disputé que sept matches cette saison, dix entraîneurs ont déjà été limogés ou démissionnés.
Il semble que les clubs continuent leur pratique de limoger les managers s’ils ne peuvent pas obtenir immédiatement les résultats escomptés ou avoir un impact sur les performances de l’équipe.
Ceux qui courent le plus grand danger sont les entraîneurs qui ne peuvent pas fournir de résultats instantanés, d’autres sont relevés de leurs fonctions s’ils ne parviennent pas à gagner un match particulier ou perdent face à une équipe rivale, quelles que soient les performances de l’équipe ou les conditions du match.
Le dernier à avoir reçu leurs ordres de marche est Moez Bouakez après sa États-Unis Biskra côté a perdu 2-0 contre le RC Relizane samedi et Abdelaziz Abbes a perdu son emploi à WA Tlemcen suite à une défaite 2-1 face à l’OM Medea le même jour.
La semaine dernière, l’ancien international algérien Bilel Dziri a dû démissionner de son deuxième passage en tant qu’entraîneur de CA Bordj Bou-Arreridj. Sa décision a été prise après une défaite humiliante de 5-1 à domicile contre l’Entente Sétif, rivale du haut du classement.
Deux des équipes les plus performantes d’Algérie, JS Kabylie et USM Alger, sont tous les deux déjà sur leur troisième entraîneur de la saison après seulement sept matches de championnat.
La JS Kabylie a débuté la saison sous la direction du Tunisien Yamen Zelfani mais un mauvais départ l’a rapidement remplacé par Youcef Bouzidi, qui semblait avoir réussi à renverser la vapeur avec cinq victoires consécutives.
Malgré cette séquence de victoires, JS Kabyie en a surpris beaucoup en se séparant de Bouzidi et en nommant Denis Lavagne, mais le Français ressentira déjà la pression après avoir perdu son match d’ouverture 2-1 contre l’USM Alger.
Et c’est l’USM Alger qui a été le premier à limoger son entraîneur cette saison comme le Français François Ciccolini a perdu son emploi après un seul match, une défaite face au CR Belouizdad en Super Coupe d’Algérie.
Ciccolini a été licencié pour avoir refusé de se rendre dans les gradins pour recevoir la médaille de finaliste du Premier ministre Abdelaziz Djerad.
Benaraibi Bouziane a eu l’opportunité de succéder à Ciccolini jusqu’à la fin de la saison, mais le conseil d’administration du club a changé d’avis après seulement quelques matchs en charge et a réembauché l’ancien entraîneur Thierry Froger.
Ce n’était pas une si bonne année pour Nadir Leknaoui à qui le 1er janvier NA Hussein Dey ses services n’étaient plus nécessaires après avoir perdu 1-0 à domicile contre l’ES Sétif.
Le club est toujours à la recherche d’un nouvel entraîneur mais a réussi à décrocher sa première victoire de la saison en battant l’ASO Chlef 1-0 vendredi.
Deuxième bas NA Magra Ils ont licencié leur manager Mohamed Bacha il y a trois semaines et espèrent désormais qu’Abdelkrim Latreche, nouvellement nommé, pourra désormais les éloigner de la zone de relégation.
Dans l’ouest de la ville de Sidi Belabbes, les problèmes financiers sont la principale préoccupation de leur club USMBA, ce qui a conduit Layamine Boughrara à démissionner lorsque le conseil d’administration n’a pas réussi à signer les joueurs qui lui avaient été promis.
Avec 31 autres matches à jouer cette saison, il y a de fortes chances que plus d’entraîneurs perdent leur emploi ou décident de démissionner dans l’élite algérienne.