Plusieurs grandes entreprises japonaises de technologie, de fabrication et de financement s’associent pour créer l’infrastructure d’un métaverse ouvert afin de faire avancer la stratégie Web3 du pays.
SSII Fujitsu a déclaré lundi dans un communiqué qu’il collabore avec neuf autres sociétés, dont le constructeur automobile Mitsubishi et la banque mondiale Mizuho, pour créer une structure de métaverse interopérable appelée RYUGUKOKU (TBD) qui sera utilisée pour étendre la «zone économique du métaverse japonais».
L’objectif de l’alliance métaverse est d’aider à construire le cadre permettant aux entreprises d’exploiter les initiatives de marketing Web3, de réforme du travail et d’expérience client, indique le communiqué de presse. RYUGUKOKKU (TBD) servira de monde virtuel pour connecter les utilisateurs à différents services Web3 créés par des entreprises et des agences gouvernementales.
La plate-forme mettra également en œuvre des «avatars d’auto-apprentissage», qui collectent les informations des utilisateurs pour fournir une expérience de métaverse personnalisée. Le « Pegasus World Kit » aidera les utilisateurs à créer des expériences de métaverse gamifiées et son « Passeport multi-magie » fournira des méthodes d’identification et de paiement pour faciliter l’interopérabilité au sein de l’espace métaverse.
Le Japon s’est efforcé d’intégrer la technologie Web3 dans son programme national. En octobre, le Premier ministre Fumio Kishia a déclaré que le pays investirait dans les services de transformation numérique, y compris les jetons non fongibles (NFT) et le métaverse. Et en novembre, le ministère du numérique du pays a prévu de créer une organisation autonome décentralisée (DAO) pour aider les agences gouvernementales à entrer dans le Web3.