Une patate chaude: Un ancien ambassadeur américain au Maroc poursuit Apple et le parent de Google Alphabet, exigeant que les géants de la technologie accordent à Telegram le traitement Parler en interdisant l’application du service de messagerie de leurs magasins.
Dans son procès, Marc Ginsberg, qui était autrefois l’ambassadeur de Bill Clinton au Maroc, demande que Telegram soit retiré du Google Play Store et de l’App Store car il encourage et coordonne la violence, l’extrémisme, le racisme et l’antisémitisme, rapporte Bloomberg.
« Telegram est utilisé pour intimider, menacer et contraindre des membres du public », indique la plainte de Ginsberg contre Apple. La Coalition pour un Web plus sûr est un co-plaignant dans les poursuites.
« Telegram continue de permettre l’incitation extrémiste dans sa plate-forme, encourageant la violence politique alors que des groupes et des individus extrémistes migrent vers Telegram après la suspension de Parler par Apple », affirme la plainte.
Ginsberg réclamations que Telegram reste sur les magasins d’applications a entraîné une perte économique et une détresse émotionnelle pour lui-même et pour d’autres comme lui.
Le procès met en évidence la décision des entreprises d’interdire Parler de leurs magasins à la suite des émeutes du Capitole le 6 janvier. L’application de réseau social «free speech» a été interdite par Apple, Google, Amazon et d’autres pour avoir facilité la violence.
« Google n’a pris aucune mesure contre Telegram comparable à l’action qu’il a entreprise contre Parler pour obliger Telegram à améliorer ses politiques de modération de contenu », lit-on dans la plainte de Ginsberg contre Google.
Suite aux émeutes, le fondateur de Telegram Pavel Durov a déclaré que ses modérateurs avaient supprimé des centaines de messages, ajoutant que toute incitation à la violence ne serait pas tolérée.
Les poursuites accusent également Telegram d’être utilisé comme plate-forme pour vendre de la drogue, y compris de la cocaïne. De plus, certains utilisateurs auraient exhorté les adeptes de la chaîne «Parler réfugiés» à lancer des attaques surprises dans tout le pays au lieu d’une seconde manifestation à Washington.