Télécoms opérateurs en France a porté le prix du spectre 5G du pays le premier jour de la vente aux enchères du spectre 5G à au moins 2,4 milliards d’euros ou 2,81 milliards de dollars mardi, ont indiqué les données de l’Arcep.
La France est derrière des pays voisins comme l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne dans la course fixée par la Commission européenne pour proposer des services 5G d’ici fin 2020. La France a reporté la vente aux enchères du spectre à deux reprises depuis le début de l’année.
La vente, supervisée par le régulateur des télécoms Arcep, plafonne un processus d’un an pour les quatre opérateurs de téléphonie mobile, Orange, Altice Europe SFR, Bouygues Telecom et Iliad, qui craignent qu’un État avide de liquidités puisse saisir toute opportunité pour remplir ses coffres.
Le gouvernement a déclaré que l’ensemble Vente aux enchères de spectre 5G devrait rapporter au moins 2,17 milliards d’euros.
Cela représente le prix plancher auquel le gouvernement est prêt à vendre 310 MHz. Le gouvernement français a accepté de vendre un bloc de 50 MHz à chaque opérateur télécoms pour 350 millions d’euros, soit 1,4 milliard d’euros au total.
Les 110 MHz restants sont mis en vente dans cette vente aux enchères, par bloc de 10 MHz et à un minimum de 70 millions d’euros, soit 770 millions d’euros au total. La vente aux enchères se poursuit jusqu’à ce que les entreprises demandent plus de blocs que les 11 en vente.
Dès mardi, le prix du bloc unique de 10 MHz était passé à 90 millions d’euros, un communiqué de presse publié par L’Arcep a dit.
Cela signifie que le prix minimum du spectre 5G a augmenté de 220 millions à environ 2,4 milliards d’euros (2,81 milliards de dollars).
Orange demande 5 blocs, suivi de SFR (3 blocs), Bouygues Telecom (3 blocs) et Iliad (2 blocs), a indiqué l’Arcep.