Cet article a été exclusivement écrit pour La piqûre européenne par M. Yves Jacket Nsavyimana, étudiant en médecine de 5e année à l’Université du Burundi. Il est affilié à la Fédération internationale des associations d’étudiants en médecine (IFMSA), partenaire cordial de The Sting. Les opinions exprimées dans cet article appartiennent strictement à l’auteur et ne reflètent pas nécessairement l’opinion de l’IFMSA sur le sujet, ni celle de The European Sting.
Depuis des années, l’Humanité a connu une évolution exponentielle qui ne fait qu’augmenter avec l’essor des nouvelles technologies. Ils sont le signe de notre modernité et seraient désormais représentatifs des Hommes.
Les technologies sont des progrès significatifs, permettant ainsi une évolution de la société vers un futur désirable. Ces nouveautés visent toutes à améliorer la vie quotidienne et les conditions de vie de chacun en répondant aux besoins de notre temps. L’un des premiers besoins fondamentaux de l’homme est, selon la pyramide de Maslow (psychologue et sociologue américain du XXe siècle), le besoin psychologique premier aboutissant à la survie de l’homme.
Les téléphones portables sont utilisés par les ONG, les agences des Nations Unies et les organisations internationales pour collecter des données sur de nombreux sujets, y compris le secteur de la santé, car le grand potentiel de la téléphonie mobile a vraiment été révélé. Les téléphones portables ne sont pas seulement des outils de collecte de données; ils peuvent également aider le personnel de santé à diagnostiquer les maladies, par exemple en utilisant des algorithmes spécifiques qui peuvent être intégrés dans des dispositifs. Les téléphones peuvent être utilisés pour diffuser des messages lors de campagnes de sensibilisation ou de messages d’alerte sanitaire.
Ces dernières années, des logiciels sophistiqués ont également été développés pour permettre aux téléphones portables de fonctionner pratiquement comme des dispositifs médicaux, révolutionnant la manière dont les soins aux patients sont fournis. Dans le contexte de la réduction ou de la gestion des risques de catastrophe, en particulier, il est extrêmement important d’avoir accès à des informations sanitaires en temps réel. Par exemple, il est essentiel d’être informé en cas d’épidémie de maladie (comme le COVID-19) ou lorsque les centres de santé sont à court de médicaments. Dans ces cas, l’utilisation de la communication par téléphone mobile permet de collecter et de transférer des informations des centres de santé ruraux vers les hôpitaux centraux.
Concernant les réseaux sociaux, son utilisation par les jeunes est bénéfique pour améliorer la communication ainsi que diverses compétences. De plus, les étudiants ont de belles occasions d’apprendre et d’échanger des idées sur divers sujets dont la santé par exemple l’apprentissage sur des sujets liés au système de santé, l’apprentissage des campagnes en ligne sur les réseaux sociaux et bien d’autres.
Au Burundi, de 2005 à 2015 selon l’ARCT (Agence de régulation et de contrôle des télécommunications), l’utilisation de la téléphonie mobile a progressé progressivement de 1,6% à 48% alors que l’utilisation d’Internet était de 8,20% en 2015. Contrairement à la téléphonie mobile, Internet , introduit au Burundi depuis 1996, reste un canal de communication limité aux centres urbains. Le manque de connectivité rend souvent l’accès à l’information indisponible dans les zones rurales, ce qui cause un accès inéquitable à l’information.
A propos de l’auteur
Yves Jacket Nsavyimana est étudiant en médecine de 5e année à l’Université du Burundi, membre et président de l’ONM de l’ABEM-Burundi 2019/20, ancien responsable national des droits de l’homme et de la paix (NORP) du Burundi 2018/19, co-fondateur d’Incision Burundi et blogueur à YAGA Burundi. Il est un passionné de la santé mondiale et de la chirurgie mondiale. La santé est un droit humain.