BERLIN, 5 août (Reuters) – Plus de 20 pays et territoires d’Europe ont lancé ou prévoient des applications pour smartphone qui cherchent à briser la chaîne de l’infection à coronavirus en suivant les rencontres entre les personnes et en émettant un avertissement si l’un d’entre eux était positif.

La plupart des pays de la région ont choisi d’utiliser la radio Bluetooth à courte portée pour surveiller les rencontres rapprochées qui pourraient propager la maladie, après avoir conclu que suivre les mouvements des personnes à l’aide de données de localisation serait intrusif.

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Quelle est l’histoire si loin?

Puisqu’il n’y a pas de remède ou de vaccin contre le COVID-19, les gouvernements se sont tournés vers la technologie pour contribuer à des efforts plus larges pour contenir la pandémie.

Après des efforts initiaux ratés, Apple et Google d’Alphabet – dont les systèmes d’exploitation iOS et Android exécutent 99% des smartphones du monde – ont développé une norme qui enregistre les contacts en toute sécurité sur les appareils.

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QUELS PAYS ONT LANCÉ DES APPLICATIONS?

Dans l’UE, l’Autriche, la Croatie, le Danemark, l’Allemagne, l’Italie, l’Irlande, la Lettonie et la Pologne ont lancé des applications utilisant la norme Google-Apple. En dehors du bloc, des applications similaires sont désormais disponibles en Suisse, en Irlande du Nord et à Gibraltar.

Neuf autres pays de l’UE prévoient des applications Google-Apple, qui seraient de par leur conception interopérables.

La France et la Hongrie ont lancé un autre type d’application qui stocke des informations sur un serveur central. La rupture des normes qui en résulte signifie qu’il sera difficile de faire fonctionner toutes les applications de manière transparente à travers l’Europe.

COMMENT FONCTIONNENT LES APPLICATIONS?

Les applications affichent généralement un statut «vert» ou sûr. Si l’utilisateur passe plus de 15 minutes à moins de deux mètres d’un autre détenteur d’application qui teste ensuite positif et télécharge le résultat, il recevra une notification d’exposition.

Ce qui se passe ensuite varie: l’application allemande conseille aux utilisateurs de consulter un médecin; les Suisses partagent un numéro de hotline à appeler; tandis qu’en Irlande, les utilisateurs peuvent choisir de partager leur numéro de téléphone et d’être rappelés par un traceur de contacts.

SONS COMPLIQUÉS – VONT-ILS FAIRE LE TRAVAIL?

La conception des applications basées sur Bluetooth représente un compromis entre l’utilité et la confidentialité. Il n’est pas possible, par exemple, de déterminer l’heure et le lieu exacts des événements à risque à partir de l’application seule.

Les applications les plus axées sur la confidentialité empêchent leurs administrateurs de surveiller le nombre de notifications d’exposition passant par le système – un moyen clé de mesurer si les applications font le travail auquel elles sont destinées.

Pourtant, le cadre Google-Apple permet de surveiller les notifications d’exposition. Ceci est activé dans l’application irlandaise qui possède également des modules complémentaires tels qu’un suivi des symptômes, où les utilisateurs peuvent se porter volontaires pour partager des informations sur ce qu’ils ressentent, aidant les autorités sanitaires à cartographier la pandémie.

Reportage de Douglas Busvine; édité par Philippa Fletcher

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