Un recours collectif contre Epic Games Fortnite est autorisé par le juge de la Cour supérieure du Québec, Sylvain Lussier. Le dépôt des revendications Fortnite est conçu pour créer une dépendance et a un effet négatif sur les joueurs.

La procès initial a été portée pour la première fois devant les tribunaux du Québec en 2019. À l’époque, trois parents québécois avaient déposé une plainte Fortnite avait un impact sur le bien-être de leurs enfants. Les parents ont accusé la bataille royale d’Epic Game d’affecter les habitudes de sommeil, l’hygiène et les compétences sociales de leurs enfants.

Dans le dossier, un parent affirme qu’un enfant impliqué a reçu un diagnostic de dépendance à Fortnite/jeux vidéos. On dit que le diagnostic a été posé par un médecin de garde dans une clinique située dans le Bas-Saint-Laurent, au Québec. Le dossier cite également le 2018 reconnaissance du « trouble du jeu » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

En plus d’inciter à de prétendues tendances addictives, le recours collectif note également les achats dans le jeu de Fortnite. Les plaignants discutent du système Battle Pass du jeu, de divers skins et de V-bucks, qui sont tous disponibles à l’achat. Apparemment, un enfant a dépensé 6 000 $ en peaux. Un autre aurait dépensé 600 $ en V-Bucks, la monnaie du jeu de Fortnite. Le juge de la Cour supérieure Sylvain Lussier décrit les deux comme des objets « sans aucune valeur tangible ». En termes de temps passé dans le jeu, on dit qu’un enfant a passé plus de 7 000 heures à jouer Fortnite au cours des deux dernières années.

Le recours collectif est en cours d’élaboration en partie par Jean-Philippe Caron, avocat de CaLex Legal. Carson déclare Fortnite « a des modèles de conception qui garantissent de toujours encourager l’engagement des joueurs. » Il encourage également les parents et les autres personnes dont la vie a été affectée négativement par Fortnite contacter. Le juge a modifié les critères d’adhésion au recours collectif. Maintenant, ceux qui habitent au Québec depuis le 1er septembre 2017 et qui ont développé une « dépendance » au jeu peuvent se qualifier.

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Le débat sur la dépendance aux jeux vidéo est presque aussi ancien que le médium lui-même. Tout comme l’OMS, certains pensent que les jeux vidéo peuvent nuire à la vie quotidienne d’un joueur en raison de la priorité que l’on accorde à un jeu. L’utilisation de microtransactions et de récompenses dans le jeu a également été examinée car elle reflète souvent le jeu et les dépendances associées.

Cependant, cette discussion soulève souvent la question de savoir si la responsabilité appartient aux développeurs et aux éditeurs, en particulier lorsqu’il s’agit de mineurs. En ce qui concerne les joueurs de moins d’âge, beaucoup soutiennent que les parents devraient mieux comprendre comment leur enfant passe son temps et comment l’argent réel peut être dépensé sur les consoles et les PC.

Les plaignants espèrent voir la « restitution » d’Epic Games pour tous les achats de V-Bucks effectués par les joueurs québécois de moins de 18 ans.

Epic Games n’a pas encore fait de déclaration concernant le procès.

Crédit image : Epic Games

La source: Radio-Canada


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Berthe Lefurgey
Berthe Lefurgey est une journaliste chevronnée, passionnée par la technologie et l'innovation, qui fait actuellement ses armes en tant que rédactrice de premier plan pour TechTribune France. Avec une carrière de plus de dix ans dans le monde du journalisme technologique, Berthe s'est imposée comme une voix de confiance dans l'industrie. Pour en savoir plus sur elle, cliquez ici. Pour la contacter cliquez ici

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