« Nous pensons que la liberté d’expression est un droit humain fondamental et soutenons le droit des personnes à s’exprimer sans craindre pour leur sécurité ou d’autres répercussions », ajoute le communiqué. La suspension des examens de données s’applique également à l’application de messagerie WhatsApp, a indiqué la société.

Lundi, un porte-parole de Google a déclaré que la société avait suspendu mercredi le traitement des demandes de données des autorités de Hong Kong, et Twitter a déclaré qu’il avait également cessé de traiter les demandes. Telegram, une application de messagerie populaire auprès des manifestants de Hong Kong, a déclaré dimanche que il suspendrait la fourniture des données des utilisateurs jusqu’à ce qu’un consensus soit atteint sur la nouvelle loi. Telegram possède des bureaux au Moyen-Orient et en Europe.

La loi sur la sécurité nationale, adoptée en partie pour annuler les manifestations antigouvernementales qui couvaient à Hong Kong depuis plus d’un an, a été introduite la semaine dernière à l’anniversaire du retour de la ville sous contrôle chinois. Bien que les autorités insistent pour que le nouvelles règles radicales et punitives n’affectera qu’un petit nombre de délinquants, beaucoup s’inquiètent qu’il sera utilisé pour freiner largement la dissidence à Hong Kong, qui, contrairement à la Chine continentale, continue d’avoir un éventail de libertés civiles.

Riva Sciuto, une porte-parole de Google, a déclaré: « Mercredi dernier, lorsque la loi est entrée en vigueur, nous avons suspendu la production pour toute nouvelle demande de données des autorités de Hong Kong, et nous continuerons à examiner les détails de la nouvelle loi. »

La loi a déjà jeté un voile sur Internet de la ville. À la recherche de moyens de communication plus sûrs, les légions ont téléchargé l’application de messagerie cryptée Signal, la plaçant en haut de la liste des téléchargements de l’App Store. D’autres, craignant d’être poursuivis pour délits d’élocution, ont supprimé des publications en ligne, des likes et même des comptes entiers.

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Les nouvelles règles annoncées par Hong Kong lundi ont précisé comment la loi s’appliquerait aux discussions en ligne.

Le gouvernement a déclaré que si une société Internet ne respectait pas une décision de justice de remettre des données dans des affaires liées à la sécurité nationale, il pourrait être condamné à une amende de près de 13 000 $ et un employé pourrait encourir six mois de prison. Si une personne est sommée de supprimer un poste et qu’elle refuse, cette personne peut encourir une peine de prison d’un an. Une disposition distincte confère également à la police de larges pouvoirs pour ordonner la suppression de messages Internet menaçant la sécurité nationale. La mesure dans laquelle les règles seront appliquées reste incertaine.

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Violette Laurent est une blogueuse tech nantaise diplômée en communication de masse et douée pour l'écriture. Elle est la rédactrice en chef de fr.techtribune.net. Les sujets de prédilection de Violette sont la technologie et la cryptographie. Elle est également une grande fan d'Anime et de Manga.

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