Par Raphael Satter

WASHINGTON, 12 mars (Reuters) – Google et Microsoft sont à couteaux tirés.

Poussé en partie par la pression des législateurs et des régulateurs sur le pouvoir extraordinaire que les deux sociétés technologiques exercent sur la vie américaine, le géant des moteurs de recherche basé en Californie et la société de logiciels basée à Washington se battent pour se jeter sous le bus.

Les tensions entre Microsoft Corp et Google, propriété d’Alphabet, mijotent depuis un certain temps, mais la rivalité est devenue inhabituellement publique ces derniers jours, les dirigeants des deux entreprises ayant été mis sur la défensive face à des crises concurrentes.

Google fait face à des plaintes bipartites – et à la colère des journalistes – sur son rôle dans l’évacuation des revenus publicitaires de l’industrie des médias, objet d’une audience antitrust du Congrès vendredi.

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Microsoft, quant à lui, fait l’objet d’un examen minutieux pour son rôle dans les violations consécutives de la cybersécurité.

Dans le premier, les mêmes pirates prétendument russes qui ont compromis la société de logiciels texane SolarWinds Corp ont également profité du logiciel cloud de Microsoft pour pénétrer certains clients de la société. La seconde, révélée le 2 mars, a vu des pirates prétendument chinois abuser de vulnérabilités jusque-là inconnues pour aspirer les e-mails des clients Microsoft du monde entier.

S’adressant aux législateurs vendredi lors d’un sous-comité antitrust du pouvoir judiciaire de la Chambre sur les nouvelles, le président de Microsoft, Brad Smith, devait tirer un coup de feu sur Google, disant aux représentants que les organisations de médias sont obligées « d’utiliser les outils de Google, d’opérer sur les échanges publicitaires de Google, de fournir des données à Google. opérations, et payer de l’argent à Google », selon des extraits de son témoignage publiés par Axios.

Google a riposté, affirmant que « le nouvel intérêt de Microsoft à nous attaquer fait suite à l’attaque de SolarWinds et à un moment où ils ont autorisé des dizaines de milliers de leurs clients – y compris des agences gouvernementales aux États-Unis, des alliés de l’OTAN, des banques, des organisations à but non lucratif. , les fournisseurs de télécommunications, les services publics, la police, les unités d’incendie et de secours, les hôpitaux et, vraisemblablement, les agences de presse – d’être activement piratés via les principales vulnérabilités de Microsoft.  » (Reportage de Raphael Satter, édité par Nick Zieminski)

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Violette Laurent est une blogueuse tech nantaise diplômée en communication de masse et douée pour l'écriture. Elle est la rédactrice en chef de fr.techtribune.net. Les sujets de prédilection de Violette sont la technologie et la cryptographie. Elle est également une grande fan d'Anime et de Manga.

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