Le syndicat des travailleurs de l’alphabet a lancé une campagne Mardi pour pousser Google à autoriser les employés à utiliser les noms de leur choix sur les badges d’identification. Cette décision intervient après que Phares Lee, un homme transgenre qui travaille dans un centre de données Google en Caroline du Sud et qui est employé par la société de sous-traitance de sécurité G4S, a demandé que son nom de mort soit retiré de son badge et a été refusé.

Lee s’est révélé transgenre lors de son premier entretien avec G4S. « J’étais assuré [Google] était inclusif, mais quand j’ai posé des questions sur un badge à mon nom préféré, on m’a dit que mon badge devait refléter mon nom légal », dit-il dans une interview avec Le bord. «Après être arrivé sur place et avoir reçu le badge avec mon nom mort, j’ai remarqué qu’il y avait de nombreuses personnes sur place, cis et transgenres, dont les badges ne reflétaient pas leur nom légal.»

L’expérience de Lee reflète un sentiment croissant au sein de la main-d’œuvre contractuelle de Google, selon laquelle les TVC (employés temporaires, fournisseurs et contractuels) n’ont pas les mêmes droits et avantages que le personnel Google à plein temps.

En 2019, Google a mis fin à une politique de longue date qui a contraint les employés à régler les conflits de travail dans le cadre d’un arbitrage privé avec l’entreprise. Pourtant, le changement ne s’est pas étendu aux sous-traitants tiers de Google. «Les entreprises contractantes, comme G4S, sont autorisées à établir des règles pour leurs employés qui contredisent directement [Google’s] engagement en faveur de l’inclusion », explique Lee.

Lee dit que lorsqu’il est arrivé au centre de données, il était le seul agent de sécurité transgenre sur place. Pour tenter de se connecter avec d’autres personnes LGBTQ, il a tenté de rejoindre l’un des groupes de ressources pour les employés de Google, conçus pour les communautés sous-représentées. Il dit que la direction de G4S lui a dit que ces groupes étaient un «privilège» auquel les entrepreneurs n’avaient pas droit.

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Maintenant, l’Alphabet Workers Union fait circuler une pétition demandant à Google et G4S d’adopter une politique de nom choisi pour les TVC et le personnel à temps plein. La politique devrait garantir que « les noms affichés publiquement reflètent un nom choisi lorsqu’il diffère de leur nom légal ; permet d’afficher des autocollants de pronom sur les badges nominatifs et protège le droit à la confidentialité des noms morts », selon la lettre. Le syndicat souhaite également que Google et G4S permettent aux sous-traitants de participer à des groupes de ressources pour les employés.

La pétition compte actuellement 165 signatures.

Ni Google ni G4S n’ont répondu à une demande de commentaire de Le bord.

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Violette Laurent est une blogueuse tech nantaise diplômée en communication de masse et douée pour l'écriture. Elle est la rédactrice en chef de fr.techtribune.net. Les sujets de prédilection de Violette sont la technologie et la cryptographie. Elle est également une grande fan d'Anime et de Manga.

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