Une seule semaine de nouvelles sur les litiges antitrust montre à quel point Facebook et Google sont confrontés à des turbulences. Michel Weiner nous donne un résumé remarquablement compact des nombreux problèmes, des plus profondément historiques (rachat d’Instagram par Facebook) aux technologies de pointe (plaintes à propos de l’auto-préférence d’Oculus). En tout, il nous apporte le courant sur deux Etat procureur général, deux affaires de la Federal Trade Commission et une affaire du ministère de la Justice contre les géants jumeaux de la publicité de surveillance.
En parlant de litige, aucune nouvelle technologie majeure n’a été accueillie avec plus de litiges à ses débuts que la reconnaissance faciale. Alors cette semaine nous interviewons Hoan Ton-Ça, PDG de ce qui doit être la startup technologique la plus controversée depuis des décennies—IA Clearview. Nous approfondissons la réputation de partialité de la reconnaissance faciale et ce que l’entreprise fait à ce sujet. Hoan prend clairement la controverse dans la foulée et est convaincu que la technologie surmontera les efforts pour la rendre toxique. Pendant ce temps, je note que le débat efface ce qui aurait été une formidable concurrence de la part de Microsoft, Amazon et IBM. Si vous pensez que la reconnaissance faciale devrait être interdite car raciste, sexiste et inexacte, cette interview vous fera réfléchir.
Pendant ce temps, David Kris note, les rumeurs de guerre sévissent à la frontière russo-ukrainienne et dans le cyberespace. Jusqu’à présent, c’est un peu une cyberguerre bidon, mettant en vedette dégradation du web et effaceurs de fichiers inactifs. Mais il pourrait exploser à tout moment, et nous pourrions être surpris des dégâts que peut causer un clavier.
En parlant de dégâts causés avec un clavier, les logiciels open source montrent combien de dégâts peuvent être causés sans même essayer (bien que certains développeurs soient en fait essayer assez dur). Nick Weaver et je creuse dans le Log4j et d’autres mess, et le Effort de la Maison Blanche pour éviter les futures débâcles open source.
David est en charge des bonnes nouvelles cette semaine. Il semble que la Russie ait arrêté un groupe de co-conspirateurs REvil, dont une personne qui la Maison Blanche tient pour responsable pour l’attaque du pipeline colonial. Ce n’est sûrement pas une coïncidence si ce soupçon de coopération de Vladimir Poutine survient alors qu’il aimerait beaucoup avoir un effet de levier sur l’administration Biden en Ukraine.
L’UE s’est désormais fermement engagée à couper le continent d’une multitude de technologies offertes, souvent gratuitement, par la Silicon Valley. Google Analytics est sorti, selon les autorités autrichiennes, même si cela signifie accusant le Parlement européen de violer le droit européen. Nick nous rappelle que ce ne sont pas tous les services qui pourraient être coupés. Google Traduction dépend également des flux de données transatlantiques et pourrait devenir indisponible en Europe. Je propose une solution incendiaire à ce problème.
La messagerie sécurisée est toujours attaquée, mais cette semaine, ce sont les gouvernements européens qui prennent les devants. Le gouvernement britannique prévoit une campagne publicitaire contre le chiffrement de bout en bout, et l’Allemagne gronde fermer Telegram pour avoir autorisé le discours de haine. Nick émet une plainte sincère concernant la malhonnêteté des deux parties dans le débat sur la cryptographie.
En parlant d’Allemands qui ne peuvent pas être à la hauteur de leur réputation en matière de protection de la vie privée, Nick note que La police allemande a fait exactement ce que craignait Gapple, en utilisant une application de recherche de contacts sur les coronavirus pour trouver des témoins potentiels. En attendant, bonne nouvelle, n’oublions pas Twitter, dont le colonialisme éveillé l’a conduit à suspendre le président nigérian pour avoir menacé de guerre les sécessionnistes. Il s’avère qu’il était plus facile d’entrer en guerre avec Twitter, qui a maintenant remis sans condition au gouvernement nigérian.
Enfin, je revendique une parenté avec Joe Rogan en tant que l’un des podcasteurs que les ONG et les universitaires bien pensants espèrent censurer. Mon plan est de créer un fonds de défense commun auquel Joe et moi verserons chacun 1% de nos revenus de podcasting.
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