Google a de nouveau prévalu dans une bataille juridique en cours avec le site Web de paroles de chansons Genius, qui affirmait que Google utilisait ses paroles transcrites sans autorisation dans les résultats de recherche.
Genius a poursuivi Google en 2019, arguant que Google grattait les paroles de son site Web en violation des droits d’auteur de Genius. Genius possède une vaste base de données de paroles de chansons et se présente comme « la plus grande encyclopédie musicale au monde ». Il a tenté de démontrer que Google récupérait des informations sur son site Web en mettant des filigranes sur ses paroles, qui, selon lui, sont ensuite apparues dans les recherches Google, mais sans aucun lien ni attribution à Genius.
Google dit dans un article de blog à l’époque qu’il n’a pas « exploré ou gratté les sites Web pour trouver » les paroles des chansons. Le site canadien de licences de paroles LyricFind, également défendeur dans le procès Genius, octroie une licence pour ses transcriptions de paroles à Google.
La juge Margo Brodie a statué en août 2020 que si les affirmations de Genius concernant le grattage semblaient crédibles, elles ne constituaient pas une violation du droit d’auteur puisque Genius n’est pas le véritable détenteur des droits d’auteur des paroles, qui, selon elle, appartenaient aux musiciens qui les ont écrites. Genius octroie une licence pour les paroles, en y ajoutant des œuvres dérivées telles que des annotations, mais Brodie a déclaré que cela ne donnait pas à Genius la propriété des paroles elles-mêmes.
Jeudi, un panel de trois juges du 2e circuit a confirmé la décision antérieure, écrivant que les paroles sont protégées par des droits d’auteur que Genius ne possède pas.