BRUXELLES, 4 octobre (Reuters) – Les régulateurs antitrust de l’Union européenne ont commandé une étude sur les écosystèmes mobiles pour les aider à contrer toute réaction d’Apple. (AAPL.O) et l’alphabet (GOOGL.O) Google à se conformer aux nouvelles règles technologiques.
La loi sur les marchés numériques (DMA), entrée en vigueur en mai, oblige Apple et Google à autoriser les applications ou magasins d’applications tiers sur leurs appareils iOS et Android, et à permettre aux utilisateurs de passer plus facilement des applications par défaut aux applications concurrentes.
Ils devront également permettre aux utilisateurs d’installer des applications en dehors de leurs magasins d’applications, une décision qui, selon Apple, ferait des téléphones la cible de logiciels malveillants ou de détournements par des cybercriminels.
Un appel d’offres pour l’étude, d’une valeur de 300 000 euros (315 200 dollars), se poursuivra jusqu’au 17 octobre, selon une annonce publiée sur le site Internet de la Commission européenne.
« Le but de l’étude est de soutenir la supervision et l’application du DMA vis-à-vis des contrôleurs d’accès », indique le document d’appel d’offres.
« C’est l’un des points et problèmes qui devraient être soulevés par les contrôleurs d’accès désignés, en particulier ceux qui gèrent un écosystème mobile fermé. »
Les entreprises risquent des amendes pouvant atteindre 10 % de leur chiffre d’affaires mondial en cas de violation du DMA.
(1$ = 0,9517 euros)
Reportage de Foo Yun Chee; Montage par Kirsten Donovan
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