La banque a déclaré que les fournisseurs enregistrés doivent se conformer aux règles concernant le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, mais a ajouté qu’elle ne supervise pas les risques financiers et opérationnels des plateformes, et que l’inscription au registre n’implique pas une approbation de ses activités par le central banque.
Binance, qui compte environ 120 millions d’utilisateurs dans le monde, a tweeté vendredi que son registre en Espagne lui permettrait d’offrir l’échange et la garde de crypto-actifs dans le pays conformément aux règles de la banque centrale.
Hola España ! 🇪🇸#Binance a obtenu l’enregistrement en tant que fournisseur de services d’actifs virtuels (VASP) pour son espagnol… https://t.co/dADZ2ZjXun
— Binance (@binance) 1657272546000
L’enregistrement signale que Binance prend de l’ampleur en Europe après que la France et l’Italie l’ont également inclus dans ses registres nationaux ces derniers mois alors que l’Union européenne prépare une nouvelle réglementation sur le secteur.
Les sociétés de crypto-monnaie auront besoin d’une licence et de garanties client pour émettre et vendre des jetons numériques dans l’Union européenne conformément aux nouvelles règles convenues la semaine dernière par le bloc pour apprivoiser un marché volatil.
Découvrez les histoires qui vous intéressent
Selon les règles actuelles, il n’y a pas d’approbation transfrontalière des services de cryptographie dans l’UE, mais cela changera avec de nouvelles règles prévues plus tard en 2023.
À l’échelle mondiale, les actifs cryptographiques ne sont en grande partie pas réglementés, les opérateurs nationaux de l’Union européenne étant uniquement tenus de montrer des contrôles pour lutter contre le blanchiment d’argent.
Un membre français du Parlement européen a exhorté plus tôt cette semaine le régulateur du marché français à revoir sa décision en mai d’enregistrer Binance, citant une récente enquête de Reuters sur le blanchiment d’argent sur la plateforme.
Le rapport de Reuters a révélé que Binance servait de conduit pour le blanchiment d’au moins 2,35 milliards de dollars de fonds illicites.