L’association de consommateurs demande à six marques (Boulanger, Fnac, Rue du Commerce, Darty, Cdiscount, Rakuten) d’arrêter «sans délai» leur campagne publicitaire qu’elle juge «illégale» pour le «Black Friday».
Par Le Figaro avec l’AFP
La fronde contre « Black Friday » ne faiblit pas, même si certaines marques ont décidé de répondre favorablement au ministère de l’Economie et de reporter cette opération commerciale. Ce vendredi, l’UFC-Que Choisir enjoint à 6 marques (Boulanger, Fnac, Rue du Commerce, Darty, Cdiscount, Rakuten) de cesser «sans délai» leur campagne publicitaire qu’elle juge «illégale» pour le «Black Friday».
«Déterminée à faire respecter la loi, notre association a mis 6 marques vendant en ligne, afin qu’elles mettent un terme à leurs campagnes publicitaires insensées et à l’instrumentalisation des prix et des promotions», écrit l’UFC- Que choisir dans un communiqué.
L’association, qui achieved en garde contre « les nombreuses arnaques et fausses promotions du Black Friday », exhorte le gouvernement à transposer la législation européenne sur la réglementation des baisses de prix.
Un « tour de passe-passe invisible »
Pour elle, de nombreuses marques exercent un «tour de passe-passe invisible pour les consommateurs qui leur permet de leur vendre les mêmes produits, aux mêmes prix tout en leur faisant croire à une bonne affaire».
Le débat sur un éventuel report des offres promotionnelles pour « Black Friday » bat son plein. Une réunion est prévue à Bercy pour régler la query. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a demandé mercredi aux acteurs de la distribution de « décaler » cette opération enormous, prévue le 27 novembre.
Plusieurs distributeurs dont Amazon se disent favorables à un report à affliction que ce délai permette aux entreprises de rouvrir moreover tôt lorsqu’elles ont été contraintes de fermer boutique depuis le 30 octobre en raison de la deuxième imprecise de la pandémie de Covid-19.
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