Écrit par Stefano de Luca Tamajo, Toffoletto De Luca Tamajo

Dans cet article, nous examinons les implications possibles pour la santé et la sécurité d’un passage aux lieux de travail virtuels.

L’utilisation du métaverse en est encore à sa phase de prospection, avec relativement peu d’employeurs mettant encore à disposition de leurs employés des espaces de travail virtuels. S’il est bien trop tôt pour évaluer l’impact global du métaverse sur les employés, certains risques potentiels sont déjà apparents – et certains d’entre eux concernent la santé et la sécurité.

Il peut être utile de commencer par examiner certains paramètres plus familiers, tels que les expériences des employés travaillant avec des écrans vidéo. Les risques liés aux écrans vidéo semblent devoir augmenter, notamment pour les salariés travaillant dans le métaverse à temps plein. Ceux-ci pourraient inclure la fatigue visuelle, les troubles musculo-squelettiques, la fatigue et les problèmes de santé mentale.

Nous avons déjà des preuves de ces risques dans le monde des jeux vidéo. Cela suggère que l’utilisation du métaverse peut avoir des effets significatifs sur la santé et le bien-être. Les utilisateurs peuvent souffrir du mal de la réalité virtuelle, qui présente des symptômes similaires au mal des transports (bien que causé par l’exposition à des signaux audiovisuels plutôt qu’au mouvement). Il s’agit d’une réaction physiologique réelle et authentique du corps humain au monde virtuel. Les symptômes les plus courants sont la pâleur, la transpiration excessive, la bouche sèche, les ballonnements d’estomac, les étourdissements, l’ataxie et les nausées.

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Le bien-être psychologique des employés peut également être affecté. Des mesures devront être prises pour éviter la surcharge d’informations, typique dans le métaverse. De plus, une utilisation excessive du métaverse peut faire courir aux salariés le risque de s’isoler et de ne plus distinguer la réalité virtuelle de la réalité hors métaverse. Interagir avec des avatars pourrait produire ce que l’on appelle l’effet Proteus, où un travailleur dans le monde réel pourrait ressentir en temps réel et directement sur son corps physique tout ce qui affecte son avatar.

Il peut également y avoir un risque d’intimidation dans le métaverse et les employés peuvent être en mesure de porter plainte pour harcèlement.

Adopter des mesures pour minimiser les risques sera un véritable défi. Comme les employeurs ne sont pas toujours présents pour s’assurer que le métaverse est un environnement sûr, ils devront trouver d’autres moyens de se conformer à leur obligation de garantir un lieu de travail sûr, que ce lieu de travail soit réel ou virtuel.

Dans une perspective de prévention, les employeurs devraient procéder à une évaluation des risques et fournir aux employés une formation et des consignes de sécurité avant de leur permettre d’accéder au métaverse. Les employés devront également être autorisés à faire des pauses régulières du métaverse.

De plus, étant donné que le métaverse exposera les travailleurs aux risques particuliers associés à la réalité virtuelle tridimensionnelle, il est peut-être temps pour les employeurs de mettre à jour leurs politiques concernant l’utilisation de la vidéo, car celles-ci ne s’adressent actuellement qu’aux écrans bidimensionnels.

Le métaverse est certainement une opportunité prometteuse. Mais comme toute innovation, elle apporte de nouveaux défis. Avant d’utiliser le métaverse à des fins professionnelles, les employeurs doivent soigneusement évaluer les risques et prendre de manière proactive des mesures pour protéger la santé et la sécurité de leurs employés.

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