Meta franchit une nouvelle étape dans son évolution, passant d’un réseau social financé par la publicité à une entreprise technologique axée sur le matériel pour l’ère du métaverse, avec l’ouverture de son tout premier magasin de détail.

Alors que l’entreprise anciennement connue sous le nom de Facebook s’efforce de justifier les milliards qu’elle verse dans l’infrastructure métaverse – son segment Reality Labs a perdu 3 milliards de dollars au premier trimestre – elle intensifie ses efforts pour présenter ses produits de nouvelle génération au grand public. Le PDG Mark Zuckerberg a présenté une vision ambitieuse du métaverse, dans laquelle les gens interagiront dans des mondes virtuels via divers appareils comme les casques de réalité virtuelle, mais a suggéré que cela ne se fera pas avant la fin de cette décennie.

Martin Gilliard, responsable de Meta Store, a déclaré à CNBC que le magasin est conçu pour exposer les consommateurs aux produits de Meta, qu’il faut vraiment expérimenter pour comprendre.

« Le magasin est essentiel pour nous d’être un autre point de contact pour le consommateur », a déclaré Gilliard. « Ce que nous apprendrons de ce magasin nous aidera à savoir si nous continuons à en faire plus, mais ce que nous recherchons vraiment, c’est la capacité de raconter une histoire et d’obtenir les commentaires du consommateur. »

La première présence de brique et de mortier de Meta est un espace bien rangé de 1 500 pieds carrés adjacent à son siège social de Reality Labs à Burlingame, en Californie, avec trois produits exposés sur des étagères en bois blond.

Le plus important pour l’adoption du métaverse est le casque de réalité virtuelle Quest Two, dont les consommateurs peuvent faire la démonstration pour comprendre les différents cas d’utilisation de la réalité virtuelle.

Ensuite, il y a les Ray Ban Stories de Meta, des « lunettes intelligentes » qui capturent des photos et des vidéos à partager sur les plateformes sociales.

Et enfin, la société présente le portail, un appareil d’appel vidéo que la société commercialise comme une solution permettant aux travailleurs à domicile et aux familles de rester en contact.

« Nous avons construit le magasin pour qu’il se sente comme à la maison, pour se sentir au travail, afin que vous puissiez facilement appliquer la façon dont cette expérience se traduit par la façon de l’utiliser réellement dans le monde réel », explique Gilliard.

Mais les magasins ne sont pas seulement là pour présenter les nouveaux produits de Meta aux consommateurs. Étant donné que les trois produits appartiennent à des catégories relativement nouvelles, Gilliard a déclaré que la société cherchait également à apprendre de la façon dont les consommateurs interagissent avec eux.

« Les commentaires des clients font partie de ce que nous continuerons à construire à l’avenir », déclare Gilliard.

Il est à noter que le magasin ne se trouve pas dans une rue commerçante piétonne animée, comme le magasin Apple non loin de là à Burlingame, mais est plutôt ancré dans les bureaux de Meta’s Reality Labs. Gilliard répond : « Ce que je dirai à propos de l’emplacement, c’est qu’il est accessible. Nous avons beaucoup de sentiers de randonnée ici et même de [the first day’s] taux de participation, je ne pense pas que cela ait dissuadé les gens de se présenter au magasin. »

Pour l’instant, Meta ne dit pas s’il envisage d’ouvrir des magasins plus permanents ou de poursuivre des pop-ups, comme Amazon l’a fait.