9 mai (Reuters) – Le métaverse pourrait contribuer jusqu’à 760 milliards de dollars, soit environ 2,4%, au produit intérieur brut (PIB) annuel des États-Unis d’ici 2035, selon une étude commandée par le propriétaire de Facebook, Meta Platforms (META.O).

Le concept de métaverse comprend des technologies de réalité augmentée et virtuelle qui permettent aux utilisateurs de s’immerger dans un monde virtuel ou de superposer numériquement des informations sur des images du monde réel, selon le rapport du cabinet de conseil Deloitte.

Les gains économiques peuvent provenir de l’utilisation des technologies dans les secteurs de la défense, de la médecine et de la fabrication, ainsi que des cas d’utilisation de divertissement tels que les jeux vidéo et la communication, selon le rapport.

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Le géant des médias sociaux Meta, qui s’est concentré sur la création de technologies métavers en 2021, a prévu que la technologie remplacerait éventuellement le mobile en tant que plate-forme informatique principale.

Les investisseurs ont remis en question les investissements importants de Meta dans son projet de métaverse, sceptiques quant aux rendements à un moment où un ralentissement du secteur de la publicité a exercé une pression sur la croissance des revenus de l’entreprise.

Dans un rapport séparé, Meta a déclaré que l’Union européenne pourrait voir une opportunité économique accrue pouvant atteindre 489 milliards d’euros (538,29 milliards de dollars) de PIB annuel d’ici 2035, soit environ 1,3% à 2,4% de son PIB total.

Le métaverse pourrait contribuer entre 45,3 milliards de dollars canadiens (33,88 milliards de dollars) et 85,5 milliards de dollars canadiens au PIB annuel du Canada d’ici 2035, a déclaré Deloitte.

Les projections régionales font suite à un rapport sur l’impact économique mondial que Meta a commandé l’année dernière à la société de conseil Analysis Group, qui a estimé que l’adoption du métaverse apporterait 3,01 billions de dollars d’ici 2031.

(1 $ = 0,9084 euros)

(1 $ = 1,3372 dollar canadien)

Reportage d’Akash Sriram à Bengaluru et Katie Paul à New York; Montage par Shinjini Ganguli

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