Par Sarah Yañez-Richards
New York, 5 mai (EFE).- Bien qu’elle se trouve à Barcelone, l’emblématique Casa Batllo d’Antonio Gaudi est présente au Rockefeller Plaza de New York grâce à la technologie et au talent de l’artiste multimédia Refik Anadol.
S’il pleut à Barcelone, la projection « Casa Batllo: Living Architecture » reflète cela avec une sorte de vague bleue qui déferle sur la façade distinctive du chef-d’œuvre de Gaudi désigné par les Nations Unies comme site du patrimoine mondial.
Christie’s doit mettre aux enchères le NFT (jeton non fongible) de l’œuvre d’art le 10 mai lors de la vente du soir du 21e siècle au Rockefeller Plaza.
La maison de vente aux enchères s’attend à ce que l’œuvre rapporte entre 1 et 2 millions de dollars.
La Casa Batllo a été exposée le 30 avril pour lancer l’exposition Christie’s 20th/21st Century Marquee Week, et doit rester au Rockefeller Plaza jusqu’au 13 mai.
D’une hauteur de plus de 8,5 m (28 pieds), l’écran de projection est la hauteur maximale autorisée pour une œuvre d’art publique dans la Grosse Pomme, a déclaré Anadol, d’origine turque, à Efe.
Il a dit que l’idée du projet est venue de la direction de la Casa Batllo, qu’il a décrite comme l’équipe « la plus ouverte d’esprit » qu’il ait rencontrée dans sa vie professionnelle.
« Ils voulaient préserver l’histoire, mais ils étaient également ouverts à l’innovation », a déclaré Anadol.
Notant que l’architecture de Gaudi était inspirée par la nature, l’artiste a déclaré que c’était une progression logique d’intégrer des données météorologiques dans le NFT.
Debout au Rockefeller Plaza, la touriste mexicaine Laura Gonzales semble presque transpercée par la projection alors qu’elle la filme avec son téléphone portable afin qu’elle puisse la partager avec sa fille comme une évocation de leur visite en personne à la Casa Batllo à Barcelone il y a quelques années.
«Casa Batllo: Living Architecture» est le seul NFT qui sera proposé à la vente du soir du 21e siècle, partageant la scène avec l’un des portraits d’Andy Warhol de Marilyn Monroe et des chefs-d’œuvre de Van Gogh, Monet et Basquiat. EFE an/dr