jec’était une de ces nombreuses inventions qui n’ont jamais vraiment décollé. En 1960, le public regardant le film « Scent of Mystery » a pu découvrir les merveilles de « Smell-O-Vision ». Monté sous les sièges du cinéma, le système a pompé 30 parfums différents – des brises salées de l’océan aux bouffées de vin – à des moments cruciaux de l’intrigue. Le système avait ses bizarreries. Ceux du balcon se sont plaints que les odeurs leur parvenaient trop tard. D’autres ont trouvé les odeurs trop faibles, ou bien persistantes et irritantes. Plus novateur qu’efficace, Smell-O-Vision n’a jamais vraiment pris racine à Hollywood.

De nos jours, les divertissements de pointe sont les jeux vidéo et la réalité virtuelle, pas les films. Plusieurs groupes tentent d’amener des parfums dans des mondes virtuels. Dans un article publié cette semaine dans Communication Nature, Xinge Yu de la City University of Hong Kong et Yuhang Li de la Beihang University décrivent deux « interfaces olfactives » portables. Le premier, de la taille d’un pansement, est apposé sur la peau, comme une fausse moustache, sous le nez de l’utilisateur. La deuxième version, plus performante, est un masque facial flexible.

Les deux reposent sur le chauffage de minuscules carreaux de cire de paraffine imprégnés de divers parfums liquides. La version plus petite du système utilise deux de ces tuiles ; le plus grand en a neuf. Les chercheurs affirment qu’ils peuvent générer un parfum, comme la menthe ou le thé vert, en aussi peu que 1,44 seconde. Les neuf générateurs du masque peuvent se combiner pour produire des centaines d’odeurs possibles.

Les Drs Li et Yu ont été battus sur le marché par OVR, une startup basée dans le Vermont. Son oreillette utilise un système de cartouches rechargeables, chacune pouvant fabriquer des milliers de parfums. Le plus récent produit de l’entreprise, le «ION3″, sortira plus tard cette année et peut être lié aux outils de création de jeux existants avec un minimum de tracas.

Obtenir les bonnes odeurs pourrait rendre les mondes virtuels plus attrayants. Les odeurs sont réputées évocatrices. La partie du cerveau qui les traite se connecte directement aux parties associées aux émotions et à la mémoire. Mais la science est délicate. Contrairement à la couleur ou au son, où les longueurs d’onde et les fréquences se combinent de manière prévisible, l’odorat n’est pas si simple. La modification d’une seule liaison chimique peut faire passer une odeur douce à rance. Que ce soit malodorant VR fera mieux que les films malodorants reste à voir. Mais peut-être qu’un jour les utilisateurs pourront s’arrêter, balayer et sentir les roses virtuelles.

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