Jakarta (ANTARA) – Le gouvernement indonésien encourage l’utilisation généralisée des véhicules électriques, tant de la part du gouvernement que du grand public.

En plus d’être un véhicule de transport respectueux de l’environnement, le véhicule électrique à batterie (VE) est également considéré comme capable de faire de l’Indonésie un acteur majeur pour les principaux composants du véhicule.

Le président Joko Widodo a noté que la clé pour 60% des composants de la voiture électrique réside dans la batterie. L’Indonésie dispose d’une réserve matérielle pour constituer un stock abondant de batteries.

Dans le cadre de l’engagement du gouvernement, plusieurs règlements dérivés ont été publiés.

Il s’agit notamment du règlement présidentiel n ° 55 de 2019 sur les véhicules électriques à batterie pour l’accélération du programme de transport routier.

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L’autre est l’instruction présidentielle n ° 7 de 2022 sur l’utilisation de véhicules électriques à batterie comme véhicule opérationnel de l’État et / ou véhicule individuel des institutions gouvernementales centrales et régionales.

En outre, au moins six règlements du ministre des Transports stipulent la mise en œuvre des véhicules électriques en Indonésie.

En général, ces règlements stipulent des essais de type, des directives de conversion et des directives techniques relatives aux recettes non fiscales de l’État (PNBP).

Selon les données du ministère des Transports, la demande de véhicules opérationnels de l’État, du moteur à combustion interne au véhicule électrique à batterie, jusqu’en 2030 a atteint 398 530 pour les véhicules à deux roues et 132 983 pour les véhicules à quatre roues.

Entre-temps, des certificats d’enregistrement d’essai de type avaient été délivrés pour 48 162 véhicules électriques jusqu’en janvier 2030.

Avec les développements technologiques à l’avenir, on ne peut qu’imaginer combien de véhicules électriques circuleront sur les routes indonésiennes au cours des prochaines années.

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Recyclage des déchets

Bien que de nombreuses parties aient convenu que les véhicules électriques sont beaucoup plus écologiques que les voitures à base d’huile, les dangers potentiels des véhicules électriques existent.

Les déchets de son composant principal, la batterie, peuvent causer une grave pollution de l’environnement s’ils ne sont pas bien gérés.

L’Agence nationale de la recherche et de l’innovation (BRIN) a constaté que les déchets potentiels qui devraient être pris en compte sont les piles usagées, les déchets du processus de production de batteries et les déchets du processus de recyclage des batteries.

Les véhicules électriques utilisent généralement une batterie lithium-ion (LIB) qui comprend la cathode, l’anode, l’électrolyte, le séparateur et divers autres composants.

Plusieurs matériaux utilisés dans le LIB comprennent les métaux lourds et les électrolytes qui peuvent constituer une menace pour l’écosystème et la santé humaine.

Si le LIB usagé est simplement jeté en grande quantité, cela peut provoquer une infiltration de métaux lourds toxiques dans les eaux souterraines qui provoque une grave pollution de l’environnement.

De même, si le LIB usagé est brûlé comme un déchet solide, cela produira une grande quantité de gaz toxique sous forme de fluorure d’hydrogène (HF) provenant des électrolytes contenus dans la LIB, ce qui peut polluer l’atmosphère.

À cette fin, la gestion des déchets de piles usagées est jugée nécessaire.

Aam Muharam, responsable du Centre de recherche sur les technologies des transports de BRIN, a déclaré que plusieurs études avaient été menées sur les possibilités de réutilisation des batteries usagées par le recyclage.

Les déchets de batteries sont généralement classés ou triés en premier pour connaître leur capacité ou leur âge par rapport à leur fin de cycle.

Si la capacité de la batterie est comprise entre 50 et 80%, la batterie usagée peut être utilisée à nouveau comme batterie de seconde vie.

La batterie de seconde vie est une batterie utilisée à différentes fins, telles que le stockage d’énergie ou une utilisation stationnaire.

Si la capacité de la batterie atteint moins de 50%, la batterie peut être recyclée pour extraire des matériaux précieux afin de produire de nouvelles batteries.

Le recyclage peut également être effectué en utilisant la batterie usagée comme matières premières pour créer différents produits à partir de la batterie, tels que des pigments céramiques ou des alliages métalliques.

« Les piles usagées produites à partir du recyclage nécessitent un test de durabilité pour voir combien elles peuvent être utilisées à nouveau. Il devrait y avoir des règlements ou des normes qui stipulent cela », a expliqué Muharam.

Les études liées au recyclage des déchets de batteries dans BRIN sont menées par des chercheurs du Sustainable Material & Recycling Group.

Les méthodes les plus fréquemment utilisées dans le processus de recyclage sont les méthodes pyrométallurgiques et hydrométallurgiques. Ces méthodes ont leurs avantages et leurs défis respectifs.

Pour pyroMétallurgie, le processus est relativement plus simple car il est similaire à la fusion des métaux en général.

Cependant, ce processus nécessite une grande quantité d’énergie car il nécessite une température élevée. De plus, la pureté des métaux précieux à la fin des processus pyrométallurgiques a tendance à faire défaut et nécessite une purification supplémentaire.

Pendant ce temps, le procédé hydrométallurgique a une série de processus complexes et longs. Cependant, le métal précieux récupéré peut être extrait avec une grande efficacité.

L’un des chercheurs du Sustainable Material & Recycling Group, Sri Rahayu, a noté que les deux processus nécessitent un prétraitement.

Cela comprend la décharge de la batterie, le tri de la batterie usagée en fonction du type et la destruction de la batterie usagée.

Cette étape est effectuée avant d’entrer dans le processus de recyclage principal afin d’améliorer l’efficacité de l’extraction des métaux et de minimiser la quantité d’énergie nécessaire au processus de recyclage.

Économie circulaire

Dans cette optique, le ministère de l’Environnement et des Forêts encourage toutes les parties prenantes à gérer les déchets des batteries de véhicules électriques dans le cadre d’une approche d’économie circulaire.

Revendiquée comme un nouveau modèle issu du concept de réduction, de réutilisation et de recyclage, l’économie circulaire maximise la facilité d’utilisation et la valeur ajoutée d’un matériau, d’un composant et d’un produit.

Cela peut réduire la quantité de restes qui ne sont pas utilisés et déversés dans les sites d’enfouissement.

L’approche de l’économie circulaire implique également la planification de la conception des matières premières, la conception des produits et le processus de production pour produire un cycle d’utilisation plus long.

« Le processus commence par la collecte, la destruction et le traitement chimique avec une technologie respectueuse de l’environnement », a déclaré Rosa Vivien Ratnawati, responsable du ministère.

Le recyclage des batteries de véhicules électriques en tant que matière première durable est considéré comme plus respectueux de l’environnement, car il minimise l’utilisation de nouvelles matières premières.

De plus, il offre des avantages économiques, car il réduit le coût de production des principaux composants du véhicule électrique.

Le ministère a exhorté les constructeurs automobiles et les ateliers de réparation à disposer d’une installation de collecte des batteries usagées à livrer aux utilisateurs de déchets de batteries de véhicules électriques, a fait remarquer Ratnawati.

Elle s’attend également à ce que les matières premières des batteries ne soient pas exportées à l’étranger, mais transformées par les fabricants de batteries nationaux en tant que fournisseurs de batteries de véhicules dans le monde entier.

Grâce à cette approche, de l’amont à l’aval, l’Indonésie peut maximiser les avantages de la composante VE avec un impact minimal sur l’environnement.

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Traduit par: Adimas R F P, Fadhli Ruhman
Éditeur: Sri Haryati
DROITS D’AUTEUR © ANTARA 2023

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