Tout récemment, la police hongroise a mené des raids sur divers sites de torrents et de warez, mais peu auront de la sympathie pour les personnes arrêtées. Les opérateurs du site facturaient les utilisateurs pour l’accès via des SMS premium, dont beaucoup étaient des enfants sans méfiance. La police a saisi une quantité impressionnante de matériel et a également pris des photographies impressionnantes.
En 2007, les États-Unis prévoyaient de nommer un procureur fédéral à Budapest, en Hongrie, pour « aider à la coordination de l’application des lois sur la propriété intellectuelle ». Presque immédiatement des mesures ont été prises contre certains sites BitTorrent et warez opérant dans le pays.
En 2008, il a été recommandé dans un rapport de l’Alliance internationale pour la propriété intellectuelle que la Hongrie reste sur une «liste de surveillance» du piratage pour cette année-là. Les raisons étaient larges et variées, mais incluaient des problèmes liés aux sites torrent répandus «payer pour sangsuer» et payer pour accéder aux sites warez. « Il est difficile de motiver la police et les douaniers à enquêter sur les cas d’Internet car les décisions des tribunaux hongrois ne sont pas dissuasives », indique le rapport.
Les autorités, non découragées par l’absence de moyen de dissuasion judiciaire, ont été impliquées dans divers raids et fermetures de sites depuis, et cette année n’est pas différente. À la mi-avril, la police hongroise a effectué des descentes sur quatre trackers BitTorrent, dont Bitlove, BitMusic et Indep, et les a fermés. Au cours de la même opération, ils ont fermé des sites warez et une importante source de spam. La police a arrêté jusqu’à dix personnes, en détenant finalement six pour un interrogatoire plus approfondi.
La raison pour laquelle la police a pu agir avec tant de force contre ces sites est qu’ils étaient exploités sur une base purement commerciale. Contrairement à la plupart des sites torrent ou des blogs warez classiques, les utilisateurs ont payé pour l’accès via des SMS premium. Les opérateurs étaient également assez impopulaires dans la communauté BitTorrent « régulière », ayant eu des conflits avec d’autres sites.
Plus de 40 serveurs ont finalement été confisqués, remplis de 250 To de données. Voici les photos de la police du raid et rappelez-vous les gens; payer pour du warez c’est comme payer pour de l’oxygène, c’est inutile et ça donne une mauvaise réputation aux pirates honnêtes 😉