Paresh Mokashi, qui nous a donné ce joli biopic Usine Harishchandrachi sur Dadasaheb Phalke est de retour. Cette fois, il nous emmène dans une excursion loufoque et frénétique totalement différente. J’appellerais ça une balade avec trois cadavres et trois coupables dans une voiture le soir du Nouvel An. Mais le crime n’est pas agréable. Ça ne rapporte jamais, etc etc.
Mokashi a en fait fait une satire délicieusement irrévérencieuse mais terriblement inappropriée sur un crime passionnel. Comment dire quelque chose sur l’intrigue sans trop en dévoiler ? Comme écrit par Madhugandha Kulkarni et Mokashi, Vaalvi qui signifie termite, a suffisamment de rebondissements pour nous donner le vertige. Évidemment calqué sur le genre d’humour noir sinueux de Sriram Raghavan Andhadhun (regardez ce que Raghavan a commencé !), c’est l’histoire d’une pauvre femme solitaire souffrant de troubles mentaux, Avani (Anita Date-Kelkar), dont personne ne veut la vie. Pas son mari Aniket (Swwapnil Joshi), pas sa maîtresse (Shivani Surve) et plus tard à mi-chemin de ce maelstrom de chaos joyeux, le thérapeute d’Avani Anshuman (Subodh Bhave) veut également sa mort.
Pas étonnant qu’Avani finisse morte et voyage sur la banquette arrière d’une voiture avec ses trois méchants. En tant qu’Avani mentalement dérangée, Anita Date-Kelkar doit jouer aussi morte que Satish Shah dans Kundan Shah’s Jaane Bhi Do Yaaron. Elle comprend… euh…. droit mort. Plus tard, juste pour la compagnie, elle est rejointe par deux autres cadavres dans la voiture.
En moins de deux heures, ce film contient suffisamment de punch pour rendre la procédure à bout de souffle. Parfois, j’ai remarqué que le scénario prenait de l’avance sur lui-même. Le torrent d’incidents aurait pu être abaissé d’un pion ou deux.
Ceci mis à part, Vaalvi est délicieusement iconoclaste dans son attitude envers la morale bourgeoise. Les personnages n’hésitent pas à se lancer dans une vie de crime tant qu’ils obtiennent ce qu’ils veulent. Deux des meurtres sont commis par une femme qui leur propose même de découper en morceaux une des victimes du meurtre : terrible invocation de la récente affaire Walker.
Mokashi n’est pas là pour le politiquement correct. Vaalvi est une câpre criminelle excentrique sans boussole morale qui respire dans son cou. Tous les acteurs semblent s’amuser avec leurs personnages méprisables. La boue désordonnée de l’immoralité et la vitesse vertigineuse de la narration laissent toutes les questions du bien et du mal tranquillement inertes dans le coin.
Il n’y a pas de pauses de chansons, pas de sous-intrigues. Seulement trois opportunistes sans scrupules et trois de leurs victimes conduisant tous sur une autoroute sans panneaux d’arrêt.
Subhash K Jha est un journaliste basé à Patna. Il écrit sur Bollywood depuis assez longtemps pour connaître l’industrie à fond.
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