Après avoir diffusé plusieurs alertes concernant des sirops contre la toux contaminés, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) intensifie désormais la pression sur les fabricants et les gouvernements pour prévenir de nouveaux cas de préjudice.
L’OMS a publié un déclaration Lundi, lançant un « appel urgent à l’action » pour les pays et les fabricants afin de prévenir et de répondre aux problèmes de produits de qualité inférieure et falsifiés. Au cours des quatre derniers mois, des pays d’Asie et d’Afrique ont signalé des incidents au cours desquels des sirops contre la toux destinés aux enfants avaient été confirmés ou suspectés d’être contaminés par des « niveaux élevés » de diéthylène glycol (DEG) ou d’éthylène glycol, deux substances toxiques principalement utilisées dans les antigels. ou comme solvants industriels.
Trois alertes produit ont été émises par l’OMS ces derniers mois, dont une concernant quatre produits fabriqués par le fabricant indien de génériques Maiden Pharmaceuticals. L’OMS a signalé 66 décès d’enfants en Gambie résultant de l’utilisation de ces sirops, notamment des lésions rénales aiguës. Plus récemment, deux autres sirops ont été identifiés en Ouzbékistan et signalés à l’OMS le 22 décembre. Selon l’OMS, une analyse menée par le ministère de la Santé de l’Ouzbékistan a identifié « des quantités inacceptables de diéthylène glycol et/ou d’éthylène glycol » chez un autre fabricant, Marion Biotech. , en tant que fabricant de ces produits. Une autre alerte a été émise en novembre pour huit sirops distribués en Indonésie.
L’OMS exhorte les fabricants à n’acheter que des matériaux de «qualité pharmaceutique» auprès de fournisseurs qualifiés et à effectuer des tests à la réception des fournitures avant de les utiliser en production. Le groupe mondial de la santé demande également aux fabricants d’assurer la qualité des produits, y compris les certificats d’analyse et les enregistrements complets de l’achat, des tests et de la distribution des matériaux, afin d’enquêter correctement sur tout incident pouvant survenir.
Pour les fournisseurs et les distributeurs, l’OMS exhorte les entreprises à vérifier les signes de « falsification », à vérifier l’état des produits et à ne distribuer que des médicaments autorisés par les autorités compétentes. L’OMS fait également pression pour que les gouvernements non seulement suppriment les produits « de qualité inférieure », mais améliorent et augmentent les inspections « basées sur les risques » des sites de fabrication, et renforcent la surveillance sur leurs marchés respectifs, y compris les « marchés informels ».
Actualités sur les terminaux a contacté l’OMS pour obtenir de plus amples informations sur la manière dont elle prévoit d’exhorter les fabricants et les organismes gouvernementaux à agir.