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La Premier League a obtenu une ordonnance qui lui permet d’obliger les FAI irlandais à bloquer les flux de matchs illégaux. La Premier League a obtenu sa première ordonnance de blocage en 2019 et mardi devant la Haute Cour, le juge David Barniville a approuvé une ordonnance renouvelée et renforcée pour la saison à venir, permettant à la ligue sportive de combattre les techniques utilisées pour échapper aux ordonnances précédentes.

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Au cours des dernières années, la Football Association Premier League s’est efforcée de lutter contre la disponibilité de flux illégaux de matchs diffusés sur Internet.

Ces flux peuvent être traités de plusieurs manières, mais la préférence actuelle est de rechercher la coopération des fournisseurs de services Internet pour les bloquer afin d’empêcher les abonnés d’y accéder. Cela implique généralement de cibler des serveurs exploités par des opérations de streaming illégales en bloquant leurs adresses IP.

Action en Irlande

Les FAI ne bloquent généralement pas les adresses IP sur une base volontaire, mais sont heureux de le faire lorsque la Premier League obtient l’autorisation d’un tribunal. La Haute Cour du Royaume-Uni a été heureuse d’accorder de telles ordonnances. En 2018, la Premier League a donc cherché à étendre son programme à l’Irlande.

En 2019, le tribunal commercial a donné le feu vert à la Premier League pour bloquer les serveurs pirates jusqu’au 30 juin 2020. Puis l’année dernière, juste avant l’expiration de cette autorisation, la Premier League a obtenu une prolongation pour la saison 2020/21.

La Premier League obtient une nouvelle injonction de blocage

Avec cette commande sur le point d’expirer, la Premier League devait obtenir une autre prolongation pour couvrir la saison 2021/22. Selon Examinateur irlandais, qui a été accordée par le juge David Barniville à la Haute Cour hier.

L’arrêt complet n’a pas encore été publié par la Cour (il devrait paraître ici en temps voulu) mais à ce stade précoce, il y a des indications claires que la Premier League a obtenu l’autorisation de mener un programme de blocage amélioré.

L’ordonnance oblige les FAI, notamment Eircom/Eir, Sky Ireland, Sky Subscriber Services, Virgin Media Ireland et Vodafone Ireland, à bloquer les adresses IP des serveurs pirates. Comme pour les demandes précédentes, aucun des fournisseurs ne s’est opposé aux mesures proposées, ce qui n’est pas surprenant compte tenu de leurs intérêts de diffusion dans la diffusion de Sky Sports, BT Sport et Amazon Prime, qui proposent tous des matchs de Premier League.

Blocage dynamique amélioré

Comme indiqué, la décision n’a pas encore été publiée, mais même lorsqu’elle le sera, peu d’informations concernant les spécificités des techniques de blocage de la Premier League seront rendues publiques. Ces détails sont protégés de la consommation générale pour empêcher les fournisseurs IPTV pirates de contourner les blocages, mais il semble clair qu’au moins dans une certaine mesure, certains ont déjà réussi à le faire.

Afin d’atténuer cette menace la saison prochaine, la Premier League a été autorisée à utiliser des techniques améliorées. Il s’agit d’un secret bien gardé, mais le juge Barniville aurait été convaincu que les changements étaient nécessaires et que suffisamment de garanties contre le blocage excessif (ciblant accidentellement le contenu juridique) étaient en place pour justifier un feu vert.

En termes simples, les partenaires anti-piratage de la Premier League identifient les serveurs associés aux flux sans licence et les notifient aux FAI pendant et pendant le match. Ceux-ci sont ensuite bloqués par les FAI afin que les abonnés de leurs abonnés ne puissent pas visualiser les flux en utilisant les moyens habituels.

Les mesures de blocage, qui sont sans doute de plus en plus sophistiquées, peuvent être rapidement contrecarrées avec l’utilisation d’un VPN. Cependant, la Premier League espère qu’en mettant suffisamment de ralentisseurs en place, elle découragera l’utilisation de services IPTV pirates.

Aucune mesure ne pourra arrêter complètement le problème, mais en rendant la vie aussi difficile que possible pour les fournisseurs et les consommateurs de flux illicites, il pourrait y avoir un point de basculement à l’avenir où les abonnements officiels deviennent plus attrayants.

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Berthe Lefurgey
Berthe Lefurgey est une journaliste chevronnée, passionnée par la technologie et l'innovation, qui fait actuellement ses armes en tant que rédactrice de premier plan pour TechTribune France. Avec une carrière de plus de dix ans dans le monde du journalisme technologique, Berthe s'est imposée comme une voix de confiance dans l'industrie. Pour en savoir plus sur elle, cliquez ici. Pour la contacter cliquez ici

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