GoogsearchDéterminé à réduire le piratage global, le gouvernement britannique a d’abord demandé puis menacé Google au sujet des sites pirates apparaissant dans ses résultats de recherche.

Un accord annoncé en 2017 a révélé que Google ajusterait ses algorithmes (pdf) pour rendre les sites pirates moins faciles à trouver.

Bien que ce « code de conduite » ne comprenne pas la désindexation de l’ensemble du site, la MPA et la BPI ont célébré l’accord « historique ». Fait intéressant, Google lui-même avait très peu à dire. En 2021, lorsque TechTribune France a découvert que la désindexation de tout le site était déjà en cours aux Pays-Bas, Google n’était pas plus bavard que quatre ans plus tôt.

La désindexation volontaire confirmée ailleurs en Europe

Quelques semaines seulement après la confirmation de la désindexation aux Pays-Bas, une tendance similaire est apparue au Royaume-Uni.

Comme indiqué en février 2022, les avis publiés sur le Base de données Lumen a référencé plus d’une centaine de sites pirates, qui avaient tous été précédemment bloqués pour violation du droit d’auteur en vertu des ordonnances de la Haute Cour de Londres. Eux aussi étaient destinés à l’oubli des résultats de recherche.

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Le MPA a finalement reconnu que la désindexation était en cours en mars, notant que Google avait déjà supprimé 10 000 domaines.

Comme indiqué dans nos précédents rapports, Google désindexera des domaines entiers si les titulaires de droits soumettent une ordonnance de blocage de FAI sanctionnée par un tribunal. Google n’est pas nommé dans ces ordonnances, il n’y a donc pas de mandat légal, mais le groupe anti-piratage néerlandais BREIN a suggéré que si une injonction nommait finalement Google, il devrait de toute façon s’y conformer.

Depuis lors, la Norvège, la Suède et le Danemark ont ​​été ajoutés à la liste qui s’allonge silencieusement.

La désindexation/suppression des moteurs de recherche n’est pas promue comme on pourrait s’y attendre, même si les sites populaires d’extraction de YouTube font partie des dernières cibles. Les réalisations importantes en matière de lutte contre le piratage sont généralement considérées comme des opportunités de garder la protection du contenu sous les projecteurs, mais pas dans ce cas – à une exception récente et notable.

La Lituanie fait une annonce officielle

Les titulaires de droits dans les États membres de l’UE peuvent demander des injonctions contre des intermédiaires pour atténuer les infractions en ligne. Les FAI sont généralement tenus de bloquer les adresses IP des sites pirates et/ou de falsifier le DNS pour empêcher les clients d’y accéder, mais les procédures juridiques varient d’un pays à l’autre.

Avec des pays comme la France (ARCOM), l’Italie (AGCOM), l’Espagne (IPC) et la Grèce (ΕDPPI), le programme de blocage de sites de la Lituanie est également géré par une autorité administrative. La Commission lituanienne de la radio et de la télévision (RTCL) est un organisme indépendant, un régulateur des diffuseurs et des plateformes vidéo, et l’entité responsable de la protection des droits d’auteur en ligne.

Dans une annonce la semaine dernière, RTCL (également connu sous le nom de LRTK) a déclaré qu’une coopération accrue avec Google entraînerait la désindexation de sites pirates entiers. La déclaration confirme également la désindexation « dynamique », ce qui signifie que tous les miroirs et proxys introduits à l’avenir seront également supprimés des résultats de recherche de Google.

LRTK déposera des ordonnances sanctionnées par les tribunaux contre ces sites, demandant leur suppression conformément à la procédure établie par Google. Cela signifie que les noms de domaine de tous les sites Web bloqués par les décisions LRTK et leurs copies ne seront pas publiés sur la plateforme de recherche Google.

Le LRTK note que les adresses uniques (URL, Uniform Resource Locator) des sites Web qui accèdent à des objets spécifiques du droit d’auteur et des droits connexes publiés illégalement ont déjà été supprimées du système de recherche Google auparavant.

Que le dernier paragraphe soit un clin d’œil aux contrevenants récidivistes, un système de « retrait/arrêt » ou autre chose, le résultat final est le même. Les sites pirates soumis au blocage des FAI sur un domaine auront non seulement des remplacements, des proxys et des miroirs bloqués par les FAI, mais ne figureront pas non plus dans les résultats de recherche, du moins pendant un temps significatif.

Implications de la désindexation

Être retiré de la recherche Google est clairement un problème pour les sites pirates qui espèrent attirer de nouveaux utilisateurs. Google a précédemment insisté sur le fait que la recherche n’est pas aussi importante pour la découverte du piratage que les titulaires de droits pourraient le suggérer, mais l’annonce lituanienne ajoute un autre point d’intérêt.

LRTK attire également l’attention sur le fait que les sites Web susmentionnés utilisent d’autres services pour la commercialisation d’activités illégales, par conséquent, la suppression des sites Web des résultats de recherche Google limitera la possibilité pour leurs gestionnaires ou administrateurs de réaliser un profit en publiant des œuvres sans le consentement de les titulaires de droits.

Comme indiqué précédemment, toute désindexation par Google semble dépendre d’une sorte d’ordonnance du tribunal et LRTK/RTCL est un organe administratif et non judiciaire. Dans ce cas, cependant, la présentation des ordonnances du tribunal n’est pas un problème.

Sur la base des plaintes des titulaires de droits, LRTK / RTCL prend des décisions sur le blocage de sites Web dans les 14 jours, mais avant que les FAI ne soient contraints de bloquer, l’approbation doit être demandée au tribunal administratif régional de Vilnius, qui sanctionne ensuite les ordonnances de blocage. Dans le cas d’un blocage dynamique couvrant les miroirs et les procurations suivants, le retour au tribunal n’est pas nécessaire.

La confirmation que la Lituanie travaille déjà avec Google peut être trouvée sur la base de données Lumen sous « Demandes gouvernementales ». L’image ci-dessous montre un exemple typique et pour les curieux, quelques demandes de désindexation sont liées ici : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, dix

Blocage De La Lituanie
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Berthe Lefurgey
Berthe Lefurgey est une journaliste chevronnée, passionnée par la technologie et l'innovation, qui fait actuellement ses armes en tant que rédactrice de premier plan pour TechTribune France. Avec une carrière de plus de dix ans dans le monde du journalisme technologique, Berthe s'est imposée comme une voix de confiance dans l'industrie. Pour en savoir plus sur elle, cliquez ici. Pour la contacter cliquez ici

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