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Il y a quelques jours, nous avons été accusés de violation du droit d’auteur par une entreprise qui dit agir « au nom » de photographes dont le travail est partagé sans autorisation. Pour résoudre le litige, nous n’avons eu qu’à ajouter un lien vers un site Web totalement indépendant. Nous avons refusé cette demande, mais ce schéma de référencement noir a beaucoup de succès sur d’autres sites, y compris des agences de presse et même une université.

AvertirChez TechTribune France, nous écrivons quotidiennement sur les problèmes de droit d’auteur. Cependant, cette semaine, nous nous retrouvons à la réception d’une plainte en contrefaçon.

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Il y a quelques jours, nous avons reçu un e-mail de Robert Bradley de Photocredit.org. La tenue nous a accusés d’avoir utilisé une photo dans l’un de nos articles sans l’autorisation du détenteur des droits d’auteur.

Attribution requise

L’e-mail en question n’identifie pas la photo exacte et le photographe n’est pas nommément mentionné. Cependant, les demandes sont claires et assez inhabituelles, comme indiqué ci-dessous.

Bonjour Ernesto,

Vous utilisez l’image de notre client dans l’un de vos articles https://torrentfreak.com/canadian-music-group-proposes-copyright-tax-on-internet-use-181006/.

Nous sommes heureux que vous l’ayez trouvé utile🙂

Cependant, notre client a enregistré cette image, et elle nécessite une attribution.

Nous demandons un lien de crédit d’image cliquable vers Career Employer (https://careeremployer.com/) au bas de votre article.

Malheureusement, supprimer l’image n’est pas la solution puisque vous utilisez l’image sur votre site Web depuis un certain temps maintenant. Nous sommes tenus d’informer l’artiste si ce problème n’est pas résolu dans les délais.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser.

Robert Bradley

Chez TechTribune France, nous prenons les problèmes de droits d’auteur très au sérieux, mais son e-mail a déclenché quelques sonnettes d’alarme. Plus à ce sujet plus tard. Commençons par regarder l’image qui est censée être violée.

Il n’y a pas de lien direct avec l’image. Cependant, l’article mentionné dans l’e-mail n’utilise qu’une seule photo du corps, celle qui a été prise par le photographe canadien Stefan Malloch.

Ces types de photos d’archives sont régulièrement utilisées sans autorisation, souvent parce que les gens ne savent pas mieux. Cependant, nous n’avons pas simplement récupéré cette image sur le Web et l’avons correctement autorisée via Shutterstock il y a des années.

Lien vers l’employeur de carrière?

Avec une licence appropriée, la revendication de droit d’auteur de Photocredit.org tombe à plat. Mais ce n’est pas le problème principal ici. C’est la nature vague des revendications et la demande d’ajouter un lien au hasard « employeur de carrière » site Web comme compensation qui se démarque comme un pouce endolori.

Pour en savoir plus, nous avons répondu à Robert Bradley pour lui demander plus de détails. Après quelques jours, notre demande reste sans réponse. Nous avons également contacté Photocredit.org pour demander des informations de contact. Encore une fois, aucune réponse.

À ce stade, nous avons commencé à nous demander si le photographe canadien est même au courant de ces avis d’infraction. Malheureusement, il n’a pas répondu à nos demandes par e-mail, Instagram et Facebook.

Sans réponse officielle, nous ne savons pas si Photocredit.org agit réellement au nom des photographes. Cependant, après avoir passé quelques minutes à rechercher des informations, nous avons découvert que de nombreuses autres personnes avaient reçu des réclamations similaires.

« C’est une arnaque »

Le crédit photo a mauvaise réputation sur Trustpilot, où de nombreuses personnes se plaignent d’avoir été accusées de violation du droit d’auteur malgré une licence appropriée.

« C’est une arnaque, comme toutes les autres critiques. Même e-mail de Robert Bradley disant que nous enfreignons l’image de son « client » – qui nous est concédée via Adobe Stock », lit-on dans l’une des critiques.

Il y avait également quelques « notes positives » au sujet de l’entreprise au Chapeau noir Forum de référencement. « Yo, c’est une excellente méthode pour obtenir des liens, j’ai enregistré ce fil pour une utilisation ultérieure », a écrit un commentateur.

D’autres étaient plus prudents. Un commentateur sur le forum SEO a averti qu’il s’agit d’une « tactique de faible durée de vie » qui causera des problèmes lorsqu’elle est envoyée à la mauvaise personne.

Tactique de référencement efficace

Bien que les tactiques de référencement Black Hat aient généralement une mauvaise réputation, elles peuvent être très efficaces. Et en effet, quand on examiné le nombre de backlinks vers le site « careeremployer », il est devenu clair que des centaines de personnes ont répondu à la demande inhabituelle de Photocredit.

Cela ne s’applique pas seulement aux petits sites non plus. Ci-dessous une capture d’écran de Revue POLICE, qui crédite Career Employer et des liens vers le site Web.

Policemag

Il en est de même pour des centaines d’autres publications, y compris Astuce, et même le Université de Manchester liens vers Career Employer dans un crédit photo.

Manchest

Prudence justifiée

Tous ces liens aident le site Career Builder à augmenter sa valeur SEO, ce qui pourrait s’avérer utile lors de sa mise en vente.

Encore une fois, nous ne savons pas avec certitude si l’e-mail est légitime ou non. Cela pourrait en théorie être un moyen « créatif » de faire payer les photographes grâce à une tactique de référencement douteuse, mais nous n’y investissons pas.

Dans tous les cas, nous exhortons tous ceux qui ont des nouvelles de Photocredit à contacter directement le photographe, avant de créer un lien vers un site au hasard.

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Berthe Lefurgey
Berthe Lefurgey est une journaliste chevronnée, passionnée par la technologie et l'innovation, qui fait actuellement ses armes en tant que rédactrice de premier plan pour TechTribune France. Avec une carrière de plus de dix ans dans le monde du journalisme technologique, Berthe s'est imposée comme une voix de confiance dans l'industrie. Pour en savoir plus sur elle, cliquez ici. Pour la contacter cliquez ici

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