par: Bella Bagshaw
30 avr.2020
Depuis qu’il a fui son pays natal, la Syrie, à la suite de sa guerre civile, le chanteur Omar Souleyman a acquis une estime mondiale pour son amalgame délicieusement bizarre et frénétique de musique dabke orientale traditionnelle et de techno occidentalisée, conçu spécialement pour les mariages.
Entrez Diplo. Laissez faire le coup de fil de Mad Decent – qui a abrité le LP de Souleyman en 2019 Shlon—Pour invoquer les éléments les plus étranges et souvent les plus colorés du continuum de la musique de danse. L’intrigue s’épaissit, alors que l’homme de la Renaissance allemande du monde de la danse, Boys Noize (de son vrai nom Alex Ridha) entre dans le cadre de plus en plus international. Ridha est à bien des égards un remixeur idyllique pour un exploit aussi à gauche que Souleyman. Son palmarès prouve son affinité amorphe pour tout, du hip-hop à l’acid house, en prenant des originaux à travers la carte de Snoop Dogg, Depeche Mode, Afrika Bambaataa, The Chemical Brothers et bien d’autres.
Du Shlon l’album vient « Layle », la cible de remix acquise de Ridha. Il abandonne les mélodies fébrilement complexes de l’original et présente une grosse caisse de grosse caisse de Boys Noize et des sensibilités analogiques infâmes. Ridha emmène «Layle» du dancefloor du jour du mariage du Moyen-Orient aux murs de l’entrepôt en acier allemand avec équilibre.
Catégories: Musique