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Le diffuseur beIN Sports est devenu la première entreprise à obtenir une ordonnance de blocage de site de streaming pirate en vertu de la nouvelle législation française. L’injonction oblige les fournisseurs de services Internet locaux à bloquer l’accès à 18 sites qui proposent des événements sportifs en direct au public sans licence appropriée. Tous les sites miroirs qui apparaîtront par la suite seront également rapidement bloqués.

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Depuis de nombreuses années, des processus ont été établis pour supprimer les contenus contrefaits et les liens vers des contenus contrefaits sur Internet. Les États-Unis sont célèbres pour leur législation DMCA, par exemple, et les pays de l’UE ont mis en place des règles similaires.

Au moins en théorie, ces lois peuvent être utilisées pour supprimer du contenu, mais les sites pirates ont tendance à ne pas être particulièrement conformes. Cela pousse souvent les titulaires de droits sur la voie du blocage de sites ordonné par le tribunal, qui oblige les FAI locaux à refuser aux abonnés l’accès aux domaines et/ou aux adresses IP.

La législation locale a parfois besoin d’une mise au point pour fournir les meilleurs résultats et en octobre 2021, la France l’a fait avec l’adoption d’une nouvelle législation qui, en plus de jeter les bases d’une nouvelle agence anti-piratage appelée Arcom (lancée le 1er janvier 2022), traite également des sites de streaming sportifs pirates.

beIN devient le premier diffuseur à utiliser la nouvelle loi

beIN a une longue histoire de lutte contre le piratage de ses émissions, notamment dans sa bataille contre le service de télévision pirate soutenu par l’Arabie saoudite beoutQ. En France, la société avait précédemment remporté un succès majeur dans une affaire antérieure où cinq hommes qui exploitaient un réseau de sites de streaming avaient été reconnus coupables d’infractions pénales.

Utilisant Article L. 333-10 du Code du sport, qui donne accès à une procédure judiciaire accélérée aux fins de mettre en œuvre des « mesures proportionnées » pour prévenir l’infraction « à l’encontre de toute personne susceptible de contribuer à y remédier », beIN est désormais devenue la première entreprise à obtenir une injonction de blocage au titre la nouvelle législation.

Plus tôt ce mois-ci, beIN a assigné plusieurs FAI dont Orange, SFR, Free, Bouygues Télécom, Colt et Outremer Télécom devant la Cour de justice de Paris. La société a demandé le blocage de près de 20 domaines qui permettent aux consommateurs d’accéder au contenu beIN sans payer. Ils se lisent comme suit :

beinmatch.tv, beinmatchtv.tv, kooora4live.net, kooora4lives.com, kora-online.tv, kooraonline.tv, yalla-shoot.us, cloud.yalla-shoot.us, tv.kora-star.com, Livetv. sx, Cdn.livetv491.me, sekdrive.net, sportnews.to, fcstream.cc, freestreams-live1.com, fc.freestreams-live1.com, aflam4you.tv, can2021.aflam4you.tv (Liste via SuivantInpact)

Injonction de blocage accordée

Dans une annonce cette semaine, beIN a révélé qu’une décision en sa faveur a été rendue par la Cour de justice de Paris le jeudi 20 2022.

« Dans le cadre du nouveau dispositif législatif visant à lutter contre le piratage des contenus sportifs, beIN SPORTS France, pionnier dans la lutte contre la diffusion illégale de contenus et d’événements sportifs, a obtenu la première décision de justice imposant le blocage des adresses frauduleuses préalablement identifiées. et sites », déclare beIN.

Il a été rapporté que la plainte beIN a peut-être été déposée aussi récemment que le 11 janvier, donc à tous points de vue, la réponse du tribunal est impressionnante. Les FAI auraient également agi rapidement, beIN notant que leurs clients ne sont plus en mesure d’accéder aux « diffusions en direct illégales ».

Bien sûr, cette déclaration ne concerne que ces services de streaming pirates spécifiques, pas les milliers qui restent débloqués. Cela étant dit, la nouvelle législation donne à la nouvelle agence anti-piratage Arcom la possibilité de bloquer tout nouveau domaine qui pourrait surgir pour refléter ou faciliter l’accès aux sites répertoriés dans l’ordonnance.

beIN satisfait du processus et du résultat

« beIN SPORTS salue la rapidité de la procédure et la diligence avec laquelle les mesures de blocage ont été mises en place », déclare Caroline Guenneteau, secrétaire générale adjointe de beIN Media Group.

« Cette toute première décision de justice est le fruit d’années de travail et de lutte contre le piratage menées par beIN MEDIA GROUP, et par beIN SPORTS France, afin de protéger la propriété intellectuelle des diffuseurs et des ayants droit, et de préserver l’écosystème de le sport.

« Il enregistre concrètement l’entrée en vigueur du nouveau dispositif juridique visant à simplifier et accélérer le blocage et l’inaccessibilité des sites et/ou adresses frauduleux, diffusant des contenus illégaux via le streaming ou l’IPTV. »

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Berthe Lefurgey
Berthe Lefurgey est une journaliste chevronnée, passionnée par la technologie et l'innovation, qui fait actuellement ses armes en tant que rédactrice de premier plan pour TechTribune France. Avec une carrière de plus de dix ans dans le monde du journalisme technologique, Berthe s'est imposée comme une voix de confiance dans l'industrie. Pour en savoir plus sur elle, cliquez ici. Pour la contacter cliquez ici

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