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Le Brésil affirme que des mesures de blocage pour lutter contre la montée des services et des appareils IPTV pirates seront bientôt disponibles. Dans l’intervalle, un nouveau système d’amendes s’appliquera aux fournisseurs comme aux utilisateurs. Le gouvernement a d’autres plans qui semblent rendre tous les téléviseurs illégaux par défaut, en attendant l’approbation officielle. Et si quelqu’un modifie un appareil approuvé ou « l’utilise de manière incorrecte », c’est aussi une infraction.

IptvLorsque le représentant américain au commerce met un pays sur la liste de surveillance, il envoie un message selon lequel la protection des titulaires de droits américains devrait devenir une priorité.

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Le Brésil est l’un des pays sur la liste et il essaie de se racheter. Une plainte pénale contre le site d’extraction de flux Yout, par exemple, reflète le travail juridique de la RIAA contre l’opérateur du site aux États-Unis. Par coïncidence, peut-être, le gouvernement américain a saisi quelques domaines de musique pirate au nom du Brésil peu de temps après.

Les autorités brésiliennes ont également déployé des efforts considérables pour s’attaquer aux services IPTV pirates, aux plateformes de streaming sur le Web et aux applications de streaming pirates dans le cadre de l’opération 404. De nombreuses arrestations ont également été signalées, sans parler des actions anti-piratage dans le « métaverse », (ou peut-être pas) existent encore.

Le Brésil est loin d’être terminé

En vertu des pouvoirs hérités du ministère des Communications, le régulateur des télécommunications Anatel (Agência Nacional de Telecomunicações) et le groupe cinématographique Ancine (Agência Nacional do Cinema) mettront également en place un système de blocage d’Internet conçu pour perturber la capacité des pirates IPTV à faire des affaires.

Il pourrait être prêt dès l’année prochaine, avec des informations suggérant que les deux agences préfèrent un programme de blocage administratif sans contrôle judiciaire.

Dans l’intervalle, les efforts visant à empêcher les décodeurs pirates d’entrer dans le pays se poursuivent parallèlement aux saisies d’appareils qui ont réussi à traverser la frontière.

Selon les rapports, 1,5 million d’appareils ont été saisis et détruits en 2020-2021, bien que quelques chanceux aient été réutilisés dans des écoles, des hôpitaux et même des voitures de police. (Actions les plus récentes ci-dessous)

Anatel-Iptv-Saisies

Anatel fournit également des données qui révèlent le nombre total de décodeurs saisis à partir du 1er janvier 2019.

Iptv-Saisi-Anatel

Il semble qu’une période de 18 mois se terminant le 31 décembre 2021 ait donné les meilleurs résultats avant que les saisies ne se stabilisent complètement au premier semestre 2022. D’après les données, il n’est pas immédiatement clair si la disponibilité restreinte des décodeurs ou la baisse des taux de détection ont été responsable.

Pour les propriétaires d’appareils destinés au marché ou même assis à la maison, Anatel vient de rappeler que les décodeurs illégaux sont passibles d’une amende.

Nouvelle méthodologie de calcul des amendes

Lors d’une réunion du conseil d’administration d’Anatel le 3 novembre 2022, une nouvelle méthodologie de calcul des amendes a été annoncée en relation avec le utilisation ou commercialisation non autorisée de produits non approuvés ou non certifiésqui comprend les décodeurs.

« Les boîtiers TV irréguliers (non homologués) permettent d’accéder à des chaînes de télévision fermées sans payer le service. De plus, les appareils irréguliers peuvent présenter un risque pour les enfants et les adolescents, avec un accès à des contenus inappropriés, et également un danger pour la confidentialité des données des utilisateurs », rapporte Anatel.

« En outre, en se livrant à la pratique illicite, le contrevenant commet également le crime de violation des droits d’auteur contre les biens immatériels et la contrebande. »

La méthodologie approuvée prévoit une amende de R$ 110,00 [US$20.00] pour les particuliers ou les microentrepreneurs individuels (MEI) pour des infractions mineures et une amende pouvant aller jusqu’à 30 millions de reais [US$5.58m] pour les Grandes Entreprises pour les infractions graves (1)

Cela laisse la question de savoir ce qui fait un décodeur, un illégal décodeur numérique.

Consultation publique

Les critères proposés sont énoncés dans un document de consultation publique. Il vise à créer une classification de produit spécifique (« Smart TV Box ») et des procédures pour garantir que tout appareil doté de fonctionnalités visant à violer la loi sur le droit d’auteur se voit refuser la certification officielle et l’accès au marché.

Entre autres choses, les testeurs doivent examiner les appareils pour toutes les applications par défaut qui « indiquent une éventuelle violation du droit d’auteur du contenu audiovisuel » et pour déterminer si le « mode racine » a été activé.

Les laboratoires de test doivent également répertorier tous les logiciels ou applications installés par défaut et les comparer à une « liste d’équipements ou de logiciels irréguliers publiée ou approuvée par Anatel ».

S’il y a une correspondance ici, l’appareil ne sera pas certifié et ne pourra pas être vendu. Au moment de la rédaction, nous ne sommes pas en mesure de confirmer quelles applications logicielles figurent sur la liste noire d’Anatel ou quel type de fonctionnalité est considérée comme inacceptable.

En tout état de cause, le système de certification signifie effectivement que, par défaut, tous les décodeurs seront considérés comme illégaux, du moins jusqu’à ce qu’ils soient jugés dignes d’une certification officielle.

Le document de consultation est disponible ici

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Berthe Lefurgey
Berthe Lefurgey est une journaliste chevronnée, passionnée par la technologie et l'innovation, qui fait actuellement ses armes en tant que rédactrice de premier plan pour TechTribune France. Avec une carrière de plus de dix ans dans le monde du journalisme technologique, Berthe s'est imposée comme une voix de confiance dans l'industrie. Pour en savoir plus sur elle, cliquez ici. Pour la contacter cliquez ici

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