Prospective : Le taxi par avion arrive bientôt à un endroit près de chez vous, Chicago étant le premier à sortir. United Airlines et Archer Aviation prévoient d’exploiter des itinéraires courts qui peuvent vous faire gagner 50 minutes par rapport à la voiture. Il s’agit de la première route commerciale exploitée par un avion électrique.
United Airlines, en collaboration avec Archer Aviation, a dévoilé son projet pour démarrer un service de taxi aérien à Chicago en 2025. L’avion fabriqué par Archer est nommé Midnight et est conçu pour voler jusqu’à 100 milles, mais est optimisé pour des vols courts d’environ 20 milles, selon la compagnie.
Midnight est conçu pour transporter quatre passagers et un pilote avec leurs bagages et a un temps de charge prévu de 12 minutes entre les vols. Le premier itinéraire à ouvrir sera entre l’aéroport international de Chicago O’Hare et Vertiport Chicago, un trajet qui devrait prendre environ 10 minutes contre 45 minutes en voiture selon Google Maps. United affirme que les prix seront compétitifs avec le covoiturage au sol.
L’avantage des avions électriques est la réduction des émissions, mais il s’accompagne également d’une réduction significative du bruit, assis à 45 dBA, ce qui, selon Archer, est presque 1 000 fois plus silencieux qu’un hélicoptère, tout en ayant une vitesse de croisière similaire d’environ 150 miles par heure.
Ce type d’avion est appelé eVTOL (décollage et atterrissage verticaux électriques) et il est équipé de 6 batteries utilisant une architecture de 800 volts, chacune supportant deux moteurs à la fois.
Avec une population de 2,7 millions d’habitants à Chicago et l’aéroport O’Hare desservant plus de 68 millions de passagers en 2022, arrivant au quatrième aéroport le plus fréquenté au monde, l’intérêt pour ce type de service devrait être élevé.
Avec seulement deux ans avant le lancement du service, beaucoup s’attendent à ce que cela déclenche un boom des avions à propulsion électrique similaire à ce que nous avons vu avec les voitures électriques au cours de la décennie. Il reste à voir comment l’efficacité et les coûts d’exploitation se compareront à ceux des avions propulsés au pétrole.