Pourquoi est-ce important: Depuis l’année dernière, les régulateurs de différents pays ont tenté d’empêcher Apple de forcer tous les paiements d’applications via l’App Store. Au cours du mois dernier, les Pays-Bas ont peut-être franchi les étapes les plus importantes pour régner sur le titan de la technologie par le biais d’amendes hebdomadaires. Il reste à voir si les coups financiers s’enregistrent même pour Apple.
Cette semaine, l’Autorité néerlandaise des consommateurs et des marchés (ACM) une amende Apple 5 millions d’euros (près de 5,7 millions de dollars) pour continuer à empêcher efficacement les applications d’utiliser des méthodes de paiement tierces. Il s’agit de la cinquième amende de 5 millions d’euros en autant de semaines, portant le total à ce jour à 25 millions (environ 28 millions de dollars).
L’année dernière, le régulateur antitrust néerlandais a ordonné à Apple de laisser les applications de rencontres du pays utiliser d’autres méthodes de paiement, fixant finalement la date limite au milieu du mois dernier. Apple techniquement respecté mais obligeait les opérateurs d’applications à publier des applications entièrement nouvelles pour utiliser de nouvelles méthodes de paiement. Apple continuerait également de réduire de 27% les paiements via des systèmes non Apple sur les applications au lieu des 30% habituels.
L’ACM déterminé cela a imposé une charge déraisonnable aux développeurs. En réponse, l’ACM inflige à Apple une amende de 5 millions d’euros par semaine chaque semaine depuis la mi-janvier. L’amende maximale qu’elle peut prélèvement est de 50 millions d’euros.
En août dernier, la Corée du Sud est devenue le premier pays à adopter une loi obligeant Apple (et Google) à autoriser les paiements d’applications tierces. Après une décision de septembre sur l’affaire Epic contre Apple aux États-Unis, le géant de Cupertino ne peut plus empêcher les développeurs de se connecter à des méthodes de paiement externes.
Le tribunal de district américain a déclaré que le contrôle d’Apple sur son App Store ne représentait pas encore un monopole. Les Pays-Bas étaient d’accord sur ce point, mais accusaient Apple d’abus de position dominante sur le marché.