Qu’est-ce qui vient de se passer? Xiaomi ne sera plus placé sur une liste noire qui empêche les entités américaines d’investir dans la société chinoise. Le géant de la téléphonie et le ministère de la Défense sont parvenus à un accord après que le premier ait poursuivi le gouvernement américain pour sa désignation de «compagnie militaire communiste chinoise».
Dans l’un des derniers actes de l’administration Trump, Xiaomi a rejoint neuf autres entreprises chinoises sur la liste noire du Pentagone le 15 janvier, quelques jours à peine avant l’investiture de Joe Biden. Les entreprises figurant sur la liste sont soumises à un décret de novembre 2020 interdisant aux Américains de faire du commerce ou d’y investir. Il ordonne également aux Américains détenant des participations de vendre leurs participations dans un délai d’un an.
Xiaomi, qui a nié à plusieurs reprises toute association avec le gouvernement ou l’armée chinois, a poursuivi le gouvernement américain pour le « préjudice irréparable » qui, selon lui, serait causé par l’interdiction. La société a affirmé qu’elle était « inconstitutionnelle parce qu’elle prive Xiaomi de sa liberté et de ses droits de propriété sans procédure légale », violant ainsi le cinquième amendement.
En mars, le juge de district Rudolph Contreras s’est rangé du côté de Xiaomi, émettant une injonction préliminaire qui accordait une interdiction temporaire des restrictions, ce que les États-Unis n’ont pas fait appel.
Il semble que Xiaomi et le DoD ont maintenant réglé leurs différends, ayant « convenu qu’une ordonnance finale annulant la désignation du 14 janvier 2021 de Xiaomi Corporation en tant que CCMC […] serait approprié. « Tel que rapporté par Le bord, les deux parties prévoient de négocier sur un ordre annulant l’action de l’agence, avec une proposition conjointe attendue avant le 20 mai.
Plus tôt ce mois-ci, nous avons entendu parler d’un brevet Xiaomi qui révèle une caméra rotative sous écran pour les selfies et la photographie orientée vers l’arrière.