En bref: La diffusion d’images intimes, en particulier celles de mineurs, est l’un des problèmes les plus graves qui entourent les médias sociaux. Meta et quelques autres groupes ont commencé à offrir aux gens une méthode pour endiguer la prolifération indésirable de telles images, promettant une confidentialité totale.

Le Centre national pour les enfants disparus et exploités (NCMEC) annoncé cette semaine, il collabore avec quelques plateformes en ligne sur un outil pour aider les adolescents et les autres à empêcher le partage de leurs photos intimes. La mesure vise à adopter une approche plus préventive par rapport aux systèmes de signalement typiques.

Normalement, lorsqu’une personne souhaite empêcher la diffusion en ligne d’une image explicite d’elle-même, elle doit rechercher des instances de celle-ci et signaler chacune d’entre elles. Pour beaucoup, le processus est probablement laborieux, humiliant et finalement inefficace en raison de la rapidité avec laquelle ce contenu se propage.

Take It Down est une plate-forme qui marque ces images avec des empreintes digitales afin que les services participants – actuellement y compris Facebook, Instagram, OnlyFans, Yubo et PornHub – peuvent les détecter et les supprimer automatiquement. La méthode a des limites mais pourrait être plus efficace que les mesures typiques en raison de sa nature proactive et automatisée.

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YouTube video

Si un utilisateur craint qu’une image ou une vidéo explicite ne soit partagée en ligne, il peut la sélectionner et se diriger vers « Commencer » sur le site Web Take It Down. À partir de là, le service générera un hachage qu’il utilisera pour identifier les copies exactes, que les plates-formes participantes supprimeront lors de la détection.

L’outil est principalement destiné aux mineurs, mais les adultes peuvent également l’utiliser pour du contenu créé lorsqu’ils étaient mineurs. Il est également accessible à n’importe qui dans le monde.

Ceux qui craignent de partager leurs images avec Take It Down doivent noter que l’attribution d’une empreinte digitale ne télécharge pas le contenu. Il reste uniquement sur leur appareil, le personnel qui exploite Take It Down ne peut pas le voir et le hachage ne peut pas être utilisé pour le reproduire. De plus, la création d’un hachage ne nécessite pas de soumettre d’informations personnelles.

Cependant, pour créer un hachage pour une vidéo ou une image, celle-ci doit toujours se trouver sur l’appareil de l’utilisateur. De plus, il ne peut pas arrêter la propagation des images qui ont déjà été téléchargées, mais il peut la ralentir. Take It Down ne peut pas non plus pénétrer le cryptage. De plus, les utilisateurs ne doivent pas essayer de télécharger eux-mêmes des images après les avoir soumises au service, car cela pourrait les taguer et entraîner des interdictions de réseaux sociaux.

Le NCMEC propose des services supplémentaires pour ceux qui veulent lutter contre la propagation de leurs images intimes. L’organisation gère également une CyberTipline pour les personnes menacées concernant des images explicites. Toute personne ayant besoin de services de santé mentale peut se diriger vers le portail de soutien émotionnel du NCMEC.

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Violette Laurent est une blogueuse tech nantaise diplômée en communication de masse et douée pour l'écriture. Elle est la rédactrice en chef de fr.techtribune.net. Les sujets de prédilection de Violette sont la technologie et la cryptographie. Elle est également une grande fan d'Anime et de Manga.

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