En bref: Le regroupement de YouTube Music, Google Assistant et Play Store avec Google Maps pour les systèmes d’infodivertissement des véhicules étouffe-t-il la concurrence d’applications tierces similaires ? C’est ce que le DoJ veut savoir. Il a également l’intention d’examiner les conditions de service de l’entreprise pour voir si elle exerce un comportement monopolistique dans ses API de cartographie.

Selon des sources anonymes, le ministère américain de la Justice est enquêtant Google pour déterminer si son application Maps enfreint les lois antitrust. Des initiés familiers avec la situation ont déclaré à Reuters que le DoJ avait examiné deux problèmes potentiels.

Le premier concerne le système d’exploitation d’infodivertissement de Google, Android Automotive. Un argument de vente pour tout système d’infodivertissement est un GPS. Google Maps remplit parfaitement cet objectif. Cependant, si les constructeurs automobiles veulent que Maps soit inclus, Google exige qu’ils installent également Play Store, Google Assistant, YouTube Music et diverses autres applications propriétaires. Le ministère de la Justice estime que cela pourrait étouffer le choix des consommateurs et empêcher d’autres applications de rivaliser.

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Google fait la même chose avec les fabricants de téléphones, mais le DoJ ne semble pas s’en préoccuper. C’est étrange parce que, en comparaison, Android mobile éclipse Android Automotive de loin. Ars Technica note que le système d’exploitation du véhicule est uniquement disponible dans certaines Volvo, le GMC Hummer EV et les prochaines voitures Ford 2023. En revanche, Android dispose d’une base d’installation de smartphones d’environ 2,5 milliards.

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Le deuxième problème de discorde avec Google Maps est de savoir comment son conditions d’utilisation (ToS) limitent la façon dont les développeurs et les sites Web peuvent utiliser les données cartographiques. En particulier, la section 3.2.3 des conditions d’utilisation stipule que les développeurs ou services tiers « ne peuvent pas recréer les produits ou fonctionnalités Google ». Par exemple, un programme de navigation tiers ne peut pas utiliser les API Maps car il concurrencerait directement Google Maps.

Une autre stipulation est que les développeurs doivent payer Google pour chaque appel de données cartographiques. Il existe des dizaines d’API pour diverses fonctions cartographiques, notamment les directions, les détails de localisation, la vue sur la rue, etc. Pour un développeur, les coûts d’utilisation peuvent s’accumuler rapidement. Ils pourraient potentiellement mélanger et assortir les API d’autres services comme TomTom ou OpenStreet Map pour réduire les dépenses. Cependant, les conditions d’utilisation de Google indiquent que c’est tout ou rien – si vous utilisez ne serait-ce qu’une seule API Google Maps, vous ne pouvez utiliser aucun service concurrent.

Actuellement, l’enquête en est à ses débuts. Si le DoJ estime que Google exerce un pouvoir monopolistique avec son service de cartographie, il recommandera de déposer une plainte.

Crédit image : BigTunaEn ligne

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Violette Laurent est une blogueuse tech nantaise diplômée en communication de masse et douée pour l'écriture. Elle est la rédactrice en chef de fr.techtribune.net. Les sujets de prédilection de Violette sont la technologie et la cryptographie. Elle est également une grande fan d'Anime et de Manga.

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