Dans le contexte: Il est triste de constater que de nombreuses femmes sur les réseaux sociaux auront involontairement vu une photo nue non sollicitée dans leurs DM à un moment donné. C’est un problème qui est particulièrement répandu sur Instagram, mais un nouvel outil pourrait aider à prévenir de tels incidents, et sans compromettre la confidentialité du destinataire.

Le parent Instagram Meta a confirmé Le bord qu’il développe une fonctionnalité de protection de la nudité pour la plateforme de partage de photos et de vidéos. Le chercheur Alessandro Paluzzi a tweeté une capture d’écran de la technologie, qui « couvre les photos pouvant contenir de la nudité dans le chat ». Les gens pourront toujours voir ces images s’ils le souhaitent.

Meta a souligné que la technologie ne permet pas à l’entreprise ou à des tiers d’accéder aux messages privés des utilisateurs. « Nous travaillons en étroite collaboration avec des experts pour nous assurer que ces nouvelles fonctionnalités préservent la vie privée des personnes, tout en leur donnant le contrôle sur les messages qu’elles reçoivent », a déclaré la porte-parole de Meta, Liz Fernandez.

Meta a comparé la technologie à sa fonctionnalité Hidden Words lancée l’année dernière. Il permet aux utilisateurs de filtrer automatiquement les mots et expressions offensants choisis par un utilisateur, tels que le contenu harcelant et raciste, dans un dossier caché ; il n’est pas entièrement supprimé. La fonctionnalité filtre également les demandes DM qui sont susceptibles d’être du spam ou de mauvaise qualité.

L’année dernière, un rapport du Center for Countering Digital Hate (CCDH) a constaté qu’Instagram n’agit pas sur 9 comptes abusifs sur 10 et que les cyberflashers représentent une quantité disproportionnée d’abus basés sur l’image de femmes de haut niveau sur la plate-forme.

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Le cyberflashing est déjà illégal en France et en Irlande. Cela deviendra également une infraction pénale au Royaume-Uni si le Parlement adopte le projet de loi sur la sécurité en ligne. La plupart des États-Unis ne considèrent pas le cyberflash comme un crime. Cependant, il s’agit d’un délit au Texas, et la législature et le sénat de Californie ont voté à l’unanimité le mois dernier pour adopter un projet de loi qui permettra à ceux qui reçoivent du matériel graphique à caractère sexuel non sollicité par SMS, e-mail, application ou autre moyen électronique de poursuivre l’expéditeur.

La Projet de loi californien permettrait aux destinataires de récupérer au moins 1 500 $ et jusqu’à 30 000 $ auprès des expéditeurs de matériel obscène de plus de 18 ans, ainsi que des dommages-intérêts punitifs et des honoraires d’avocat. Les victimes pourraient également demander des ordonnances judiciaires bloquant un tel comportement futur, rapport NBC Los Angeles.

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Violette Laurent est une blogueuse tech nantaise diplômée en communication de masse et douée pour l'écriture. Elle est la rédactrice en chef de fr.techtribune.net. Les sujets de prédilection de Violette sont la technologie et la cryptographie. Elle est également une grande fan d'Anime et de Manga.

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