Pourquoi est-ce important: Google avertit qu’une décision de 2020 de la Haute Cour d’Australie pourrait avoir un impact « dévastateur » sur l’ensemble d’Internet, obligeant l’entreprise à « censurer » les résultats de recherche si une accusation de diffamation est autorisée.

Le gardien rapports que l’affaire tourne autour de George Defteros, un avocat de la défense de Victoria qui représentait auparavant des personnalités des gangs de Melbourne. Il a poursuivi Google en justice pour avoir prétendu que sa publication de résultats de recherche montrant un article de 2004 l’avait diffamé.

L’article de The Age impliquait que Defteros était devenu plus qu’un simple avocat pour des éléments criminels, mais était aussi un ami et un confident, dépassant les frontières professionnelles. L’article a également rendu compte des accusations de meurtre auxquelles Defteros a été confronté en relation avec le meurtre de trois hommes. Les procureurs ont retiré les charges en 2005.

Les avocats de Defteros ont contacté Google en février 2016 et lui ont demandé de supprimer l’article, mais Google a refusé car il a déclaré que The Age était une source fiable. La pièce a finalement été retirée en décembre 2016 après avoir été consultée 150 fois de plus.

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L’affaire s’est retrouvée devant les tribunaux et Defteros a reçu 40 000 $ en dommages-intérêts pour diffamation en 2020. La juge de la Cour suprême Melinda Richards a déclaré que ni l’article ni le résultat de la recherche Google n’indiquaient que les accusations de meurtre contre Defteros avaient été abandonnées. Google a fait appel de la décision, mais la Cour d’appel de Victoria l’a rejetée.

Dans un dépôt, Google fait valoir qu' »un lien hypertexte n’est pas, en soi, la communication de ce vers quoi il renvoie » et que les sites Web ne devraient être responsables que si le lien hypertexte « répéte effectivement l’imputation diffamatoire vers laquelle il renvoie ».

« La conséquence inévitable de ne pas modifier la décision de la cour d’appel est que Google sera tenu d’agir en tant que censeur en excluant toute page Web faisant l’objet d’une plainte de ses résultats de recherche, même lorsque, comme ici, la page Web peut être une question de légitime intérêt pour la partie substantielle des personnes qui le recherchent et est publié par une source d’information réputée.

En septembre de l’année dernière, l’affaire Dylan Voller a vu la Haute Cour australienne statuer que les sites d’information devraient être considérés comme responsables des publications diffamatoires sur leurs pages Facebook, plutôt que les affiches elles-mêmes. Cette décision a conduit certains points de vente à empêcher les Australiens d’accéder à leurs pages Facebook.

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Avatar De Violette Laurent
Violette Laurent est une blogueuse tech nantaise diplômée en communication de masse et douée pour l'écriture. Elle est la rédactrice en chef de fr.techtribune.net. Les sujets de prédilection de Violette sont la technologie et la cryptographie. Elle est également une grande fan d'Anime et de Manga.

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