Avis de l’éditeur: Pour moi, il y a quelque chose de légèrement rebutant dans les images fixes qui prennent vie par l’IA. Contrairement aux Live Photos d’Apple, qui ne sont que des mini-films, les images animées artificiellement ont une qualité non naturelle, quelle que soit la place de l’animation. Faute d’une meilleure façon de le formuler, ils se sentent un peu comme une hallucination.
Lors de l’événement I / O de Google mardi, le vice-président de Google Photos, Shimrit Ben-Yair, a montré comment l’entreprise utilise l’apprentissage automatique pour améliorer Google Photos. Une amélioration s’appuie sur «Photos cinématographiques», une fonctionnalité lancée l’année dernière qui ajoute un effet tridimensionnel aux images. À partir de cette fondation, Google a créé « Cinematic Moments ».
Moments cinématographiques crée une photo animée à partir d’une paire d’images fixes – des plans d’un enfant sautant sur un trampoline, par exemple. Les algorithmes d’apprentissage automatique prennent les deux photos, disons une avec l’enfant debout sur le trampoline et une dans les airs, et insèrent plusieurs images entre les deux pour créer une image en mouvement du saut.
De nombreux exemples fournis par Google (ci-dessous) ressemblent à l’effet Ken Burns à première vue, mais en faisant plus attention, vous pouvez voir les animations, qui vont de subtiles à dramatiques. Les résultats sont quelque peu effrayants. Ils ont l’air assez réalistes, mais quelque chose à leur sujet ne semble pas tout à fait correct.
MyHeritage a obtenu un effet similaire récemment, en utilisant l’IA pour animer des photos des ancêtres des gens. Ce processus n’a besoin que d’une seule image. Cependant, l’animation est réalisée grâce à la technologie deepfake utilisant des vidéos d’acteurs en direct pour animer le visage dans l’image fixe.
Google n’a pas précisé quand Cinematic Moments serait déployé, mais a déclaré qu’il serait disponible à la fois sur Android et iOS. Ben-Yair a également noté que le processus fonctionne également avec les photos numérisées. Les utilisateurs ne sont donc pas liés uniquement aux photos prises avec leur téléphone.