Le précédent SMHN de 2016 a été mené dans les zones rurales et urbaines, mais n’incluait pas le groupe d’âge des 13 à 18 ans. L’Université d’Hyderabad (UoH), en collaboration avec l’hôpital gouvernemental d’Erragadda pour les soins mentaux, mènera l’enquête dans la ville avec des questions détaillées sur les problèmes post-Covid-19.
« L’enquête spécifique aux zones urbaines est en cours car après le dernier SMHN, il a été observé que les problèmes de santé mentale étaient plus répandus dans les poches urbaines. Comme cela se fait après la pandémie, une plus grande population du groupe d’âge 13-18 a été incluse . Il y a aussi plus de questions liées au stress post-pandémique », a déclaré le professeur BR Shamanna, qui est le principal enquêteur à Hyderabad, a déclaré TOI.
A Hyderabad, l’enquête portera sur 3 500 personnes et 10% d’entre elles seraient dans la tranche d’âge 13-18 ans. Environ 60 centres à travers la ville ont été choisis au hasard pour mener l’enquête. Étant donné qu’environ 33 % de la population vit dans des bidonvilles, ces 60 centres regroupent plus de 20 bidonvilles répertoriés et non répertoriés dans la ville.
La préparation de l’enquête et la formation des enquêteurs ont commencé il y a quelques mois et seront terminées dans cinq mois, a déclaré Shamanna.
Il existe environ 17 outils d’enquête qui couvriront 70 questions. Certaines des questions destinées aux adolescents incluent les raisons pour lesquelles ils utilisent des gadgets et le temps qu’ils y consacrent. Les questions évalueront également la dépendance aux mobiles, aux loteries, aux paris et à la toxicomanie.
Les questions liées à la pandémie incluent s’ils sont confrontés à des problèmes mentaux maintenant, l’impact de COVID-19[feminine décès dans la famille et peur de la vaccination.
Comme en 2016, l’Institut national de la santé mentale et des neurosciences (NIMHANS) est également l’agence nodale pour cette enquête. Dans l’enquête de 2016, il a été constaté que près de 1 sur 40 et 1 sur 20 souffraient respectivement de dépression passée et actuelle. La dépression a été signalée comme étant plus élevée chez les femmes du groupe d’âge de 40 à 49 ans et chez celles résidant dans les métros urbains. Des taux tout aussi élevés ont été signalés chez les personnes âgées.
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