L’audience officielle d’extradition du Exécutif de Huawei accusé de fraude dans le États Unis devrait commencer mercredi à la Cour suprême de la Colombie-Britannique avec des avocats du gouvernement expliquant pourquoi Meng Wanzhou doivent être extradés pour faire face à des accusations.
Son audience d’extradition tant attendue se déroule alors que les tribunaux chinois poursuivent les Canadiens dont la condamnation ou la détention sont largement considérées comme des représailles pour son arrestation en 2018.
Un tribunal chinois a confirmé mardi la condamnation à mort du Canadien Robert Schellenberg, dont la peine initiale de 15 ans pour trafic de drogue a été portée à la peine de mort un mois seulement après l’arrestation de Meng.
L’entrepreneur Michael Spavor a été reconnu coupable d’espionnage et condamné à 11 ans de prison, à la suite d’une courte audience qui s’est tenue à huis clos en mars.
Meng, qui est la directrice financière de Huawei et fille du fondateur du géant chinois des télécommunications, nie les allégations selon lesquelles elle aurait fait courir à HSBC le risque d’enfreindre les sanctions américaines contre l’Iran.
Le tribunal de Vancouver a entendu de nombreux arguments de l’équipe juridique de Meng demandant sa libération au motif qu’elle avait subi plus de 30 abus de procédure, y compris l’ingérence politique du président américain de l’époque, Donald Trump, bien que la Couronne ait nié toute inconduite.
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