Sydney, 07 juin 2022 (GLOBE NEWSWIRE) — Cette édition du rapport BuddeComm, qui vient d’être publiée, présente les derniers développements et les principales tendances des marchés des télécommunications. – https://www.budde.com.au/Research/Myanmar-Burma-Telecoms-Mobile-and-Broadband-Statistics-and-Analyses/?utm_source=GNW
Mais une série d’événements troublants et une répression accrue depuis que l’armée a repris le pouvoir lors d’un coup d’État en 2021 ont jeté un doute considérable sur les prévisions de croissance future. Même les estimations sur la situation actuelle dans le secteur des télécommunications sont pleines d’incertitudes, l’un des principaux opérateurs de téléphonie mobile annonçant un retrait rapide du pays tandis que la plupart des autres sont tombés sous l’influence du gouvernement.
Au cours des cinq années qui ont suivi la libéralisation du marché des télécommunications, la pénétration du haut débit mobile et mobile est passée d’un chiffre à environ 100 % lors de l’apparition de la pandémie de Covid-19. La crise sanitaire mondiale a été le premier événement majeur à mettre un terme à la hausse du marché, mais ce n’était qu’un petit accident mineur par rapport à ce qui allait arriver avec le deuxième coup d’État du Myanmar en février 2021. Avant cela, des responsables de le ministère des Transports et des Communications ordonne aux opérateurs de télécommunications d’installer des logiciels espions sur leurs réseaux, afin de permettre à l’armée d’accéder à toutes les communications voix et données privées. La junte a coupé l’accès à Internet pendant plusieurs longues périodes après la prise de contrôle, y compris pendant tout le mois d’avril. Puis, suite au refus des deux opérateurs mobiles privés du pays (Ooredoo et Telenor) de se conformer à la directive d’installation du logiciel de surveillance, les dirigeants des deux sociétés se sont vu interdire de quitter le pays et ont été menacés de voir leurs licences mobiles révoquées. Alors que la sécurité personnelle et les conditions d’exploitation des entreprises se détérioraient gravement, Telenor a organisé une vente de feu au groupe libanais M1, annulant ainsi l’intégralité de son entreprise au Myanmar.
Les troubles politiques, sociaux et économiques se sont poursuivis au cours des 12 derniers mois, impliquant de multiples rapports de violence et même la destruction de sites de tours mobiles par des manifestants antigouvernementaux. Les investisseurs étrangers fuient le pays et les perspectives à long terme de son secteur des télécommunications sont, au mieux, sombres.
Développements clés :
- La junte militaire menace d’annuler les licences mobiles et de mettre en détention les dirigeants de l’entreprise si les opérateurs refusent de charger des logiciels espions sur leurs réseaux.
- Telenor quitte le marché de la téléphonie mobile du Myanmar dans le cadre d’une vente de feu au Liban M1 suite à l’imposition du régime militaire.
- M1 s’engage à vendre une part majoritaire de son acquisition de Telenor à des intérêts locaux, comme dicté par le ministère des Transports et des Communications.
- Le transporteur malaisien Axiata Group suspend son inscription prévue de towerco Edotco en raison des troubles politiques.
- Les transactions de commerce électronique augmentent de 73 % d’une année sur l’autre en raison de la crise du Covid-19.
Entreprises mentionnées dans ce rapport
Postes et télécommunications du Myanmar (MPT); Telenor Birmanie ; Ooredoo Birmanie ; Mytel.
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