Le Université de Waterloo met fin à son partenariat avec une entreprise technologique chinoise Huawei pour « sauvegarder la recherche scientifique » dans un contexte de concentration accrue sur la protection de la propriété intellectuelle, l’espionnage mondial et ingérence étrangère dans la société canadienne.

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Huawei, dont la technologie a été bannie du réseau 5G du Canada, fait l’objet de controverses depuis des années en raison d’une loi chinoise qui oblige les entreprises à partager des données avec l’État si on le leur demande. Les responsables de la sécurité nationale des pays occidentaux ont soulevé des craintes qui pourraient permettre l’espionnage.

Huawei a déclaré à plusieurs reprises que toute inquiétude n’était pas fondée.

« L’Université de Waterloo a l’intention de conclure nos accords contractuels actuels avec Huawei qui se terminent avant la fin de 2023. Cette décision fait partie de nos efforts plus larges en partenariat avec plusieurs niveaux de gouvernement pour protéger la recherche scientifique à Waterloo », a déclaré Charmaine Dean, vice-présidente. de la recherche à l’école.

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« Nous reconnaissons que cette décision met en péril certains des travaux de pointe de nos chercheurs, car ils perdent des sources de financement fiables. Le moment est venu pour les entreprises et les gouvernements canadiens de saisir l’occasion de nous aider à faire en sorte que notre réservoir de talents et d’innovation demeure productif maintenant et à l’avenir.

Huawei n’a pas immédiatement répondu à la demande de commentaire de Global News au moment de la publication.

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Le ministre de l’Industrie François-Philippe Champagne s’est dit jeudi matin sur Twitter qu’il était « heureux de voir que l’Université de Waterloo prend les mesures nécessaires pour protéger sa recherche ».

« La sécurité de la recherche relève de la responsabilité de tous les partenaires impliqués », a-t-il déclaré.

Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a déclaré aux journalistes à Cambridge, en Ontario, qu’il appuie la décision de l’école et que cela « m’inquiète parfois à propos de certaines des choses que nous traitons avec le gouvernement communiste chinois ».

La nouvelle a été rapportée pour la première fois par le Toronto Star mercredi.

En février, Champagne a déclaré qu’Ottawa cesserait de financer les demandes de subventions si les chercheurs qui y travaillaient étaient affiliés à une armée étrangère, à des entités de sécurité d’État ou à certains acteurs d’État étrangers, invoquant un besoin de protéger la sécurité nationale canadienne.

L’annonce d’Ottawa fait suite à un rapport du Globe and Mail en janvier selon lequel, depuis 2005, 50 universités canadiennes ont eu des collaborations de recherche approfondies avec l’armée chinoise. Les projets avec l’Université nationale de technologie de la défense de Chine comprenaient des domaines tels que la cryptographie quantique, la photonique et les sciences spatiales, a rapporté le journal.

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Bien qu’il n’ait fait aucune mention d’un état spécifique, un porte-parole du bureau de Champagne a confirmé que la politique inclura, mais sans s’y limiter, les institutions et entités en Chine.

Le partenariat de recherche entre Huawei et l’Université de Waterloo, l’une des meilleures universités de recherche au Canada, a débuté en 2016.

À l’époque, l’école a dit il avait signé un accord avec Huawei sur un « partenariat de recherche stratégique qui servira de cadre aux investissements existants et futurs ».

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L’accord de collaboration de recherche entre Huawei et l’Université de Waterloo visait à établir un cadre de partenariats en recherche et développement, y compris l’informatique en nuage, les communications de nouvelle génération, la gestion des données et l’analyse des données.

Cet accord a été construit sur plusieurs initiatives de recherche dans des domaines de projet liés à la 5G entre Huawei et l’université. Huawei prévoyait d’investir 3 millions de dollars sur trois ans pour développer des produits de recherche.

Les relations entre le Canada et la Chine sont difficiles depuis plusieurs années et se sont intensifiées ces derniers mois en raison d’allégations de tentatives d’influence et d’ingérence dans les affaires canadiennes.

Plus récemment, le Globe and Mail a rapporté lundi que les services de renseignement de Pékin auraient cherché à cibler le député conservateur Michael Chong et sa famille à Hong Kong, citant un document top secret et une source anonyme de sécurité nationale. Le Globe a également rapporté qu’un diplomate chinois qui reste au Canada aurait été impliqué.

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Cette nouvelle a stimulé Le premier ministre Justin Trudeau commande le Service canadien du renseignement de sécurité informer le gouvernement si des menaces sont proférées contre un député ou sa famille, qu’ils soient ou non considérés comme crédibles.

Le consulat général de Chine à Toronto a déclaré jeudi que le rapport d’agents consulaires « contraignant » Chong et sa famille n’avait « aucune base factuelle et est purement sans fondement », affirmant en outre que les médias et les politiciens canadiens avaient des arrière-pensées. La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a ordonné que l’ambassadeur de Chine soit convoqué au sujet du rapport.

Trudeau a subi des pressions pour ordonner une enquête publique sur les allégations d’ingérence chinoise, mais a plutôt demandé à l’ancien gouverneur général David Johnston de faire cet appel en tant que rapporteur spécial d’Ottawa.

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Johnston aura jusqu’au 23 mai pour décider si une enquête publique est nécessaire ou si un autre type de processus indépendant, tel qu’un contrôle judiciaire, serait plus approprié.

— avec des fichiers de Reuters

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