L’organisme japonais de surveillance anti-trust a lancé une rare inspection obligatoire sur les distributeurs de téléphones portables vendant des smartphones pour seulement 1 yen, ont indiqué mardi des sources proches du dossier.

La Commission japonaise du commerce équitable vise à découvrir comment de telles pratiques de vente sont possibles et à déterminer s’il existe des cas de dumping ou d’abus de position de négociation dominante par les principaux opérateurs de téléphonie mobile contre les distributeurs pour atteindre leurs objectifs, ont indiqué les sources.

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La photo prise en août 2022 montre une affiche dans un magasin de smartphones à Tokyo, qui indique que l’iPhone SE d’Apple Inc. est vendu à 1 yen. (Kyodo)

La FTC a ordonné aux distributeurs qui avaient vendu des smartphones pour moins de 1 000 yens (7 dollars) de communiquer les détails de leurs transactions avec les opérateurs avant le 2 novembre, selon les sources. Ceux qui n’acceptent pas l’inspection ou qui font de faux rapports sont passibles d’amendes.

Le régulateur prévoit d’établir un rapport dès cette année.

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La vente de smartphones à des prix extrêmement bas est largement considérée comme étant liée au fait que les opérateurs imposent des objectifs élevés pour les contrats mobiles aux distributeurs.

La FTC étudie comment une telle remise est financièrement possible, soupçonnant qu’elle a causé des inégalités entre les clients.

Alors que les personnes qui achètent souvent un nouveau modèle peuvent bénéficier d’une remise importante, celles qui continuent à utiliser le même téléphone pendant une période plus longue n’ont pas droit à de tels avantages, ont indiqué les sources. Si les pratiques de remise sont arrêtées, les opérateurs pourraient utiliser les fonds excédentaires pour réduire les frais de communication, ce qui profiterait à davantage d’abonnés.

La commission a décidé qu’une inspection obligatoire était nécessaire car les distributeurs sont souvent liés par des accords de non-divulgation avec les transporteurs concernant leurs transactions.

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Photo d’archive prise en décembre 2015 montrant le bâtiment abritant la Japan Fair Trade Commission à Tokyo. (Kyodo)

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