Les décodeurs propriétaires basés sur Linux perdent progressivement le contrôle du marché, car Android TV et l’intégration du logiciel HarmonyOS de Huawei devraient dominer les décodeurs, les téléviseurs intelligents et les téléviseurs connectés, selon une nouvelle étude de Rethink Research.

À l’échelle mondiale, les décodeurs Linux devraient voir leur part de marché passer de 85 % en 2020 à 48 % en 2026. Cette énorme dépréciation peut être en partie attribuée au déclin rapide des foyers de télévision payante.

Selon l’étude, les foyers de télévision payante passeront de 921 millions en 2020 à 680 millions en 2026. Cela se traduit par une baisse mondiale des livraisons annuelles de décodeurs des opérateurs de 57,8 millions et une baisse de la base installée de 385,5 million. Malgré cela, Android TV passera de 5 % en 2020 de la base de décodeurs installés à 23 % en 2026. HarmonyOS et RDK, notamment, connaîtront également une croissance exponentielle avec environ 100 millions de bases installées.

En ce qui concerne les téléviseurs intelligents et les appareils de télévision connectés, l’intégration de Linux est également sur le point de décliner, car WebOS de LG, Tizen de Samsung et la plate-forme Roku font de la place pour Android et HarmonyOS de Huawei.

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Android TV devrait atteindre 25 % de parts de téléviseurs intelligents et de TVC d’ici 2026, ce qui se traduit par 236 millions d’appareils sur un total de 905 millions, comblant ainsi l’écart entre son concurrent Linux et se rapprochant du contrôle du marché.

Mais la victoire d’Android TV pourrait ne pas durer, souligne l’étude.

À long terme, HarmonyOS de Huawei pourrait s’imposer malgré les tensions entre la Chine et les États-Unis

Huawei fait l’objet d’un examen minutieux depuis 2012, lorsque le comité du renseignement américain a publié des inquiétudes selon lesquelles la société de télécommunications mondiale basée en Chine pourrait constituer une menace pour la sécurité nationale, citant le soutien militaire chinois et les équipements qui pourraient être utilisés pour espionner des sociétés étrangères.

Huawei a nié à plusieurs reprises ces allégations, mais était toujours interdit aux États-Unis sous l’ancien président Trump ; l’ordre n’a pas été abrogé par l’administration Biden. D’autres pays occidentaux, dont le Royaume-Uni, la Suède et l’Inde, ont retiré les équipements Huawei.

Bien que ces différends aient eu un impact négatif clair sur Huawei – le président Eric Xu citant « difficile » fois à venir en 2020 – l’étude cite que la Chine est susceptible de se débarrasser complètement d’Android de peur de perdre les mises à jour logicielles.

Cela signifie que la Chine est à la recherche d’un système d’exploitation national indépendant majeur pour elle-même et de marchés neutres en Asie-Pacifique et en Amérique latine – et actuellement, HarmonyOS de Huawei est le leader.

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