L’Inde permettra aux opérateurs de téléphonie mobile de réaliser des essais 5G avec des équipementiers, dont Ericsson (ERICb.ST), Nokia (NOKIA.HE) et Samsung (005930.KS) l’unité réseau, a annoncé mardi le gouvernement, mais n’a pas nommé le chinois Huawei parmi les participants.
Principaux transporteurs Reliance Industries ‘ (RELI.NS) Jio Infocomm, Bharti Airtel (BRTI.NS) et Vodafone Idea (VODA.NS) mènera les essais avec MTNL géré par l’État (MTNL.NS) dans les zones urbaines, rurales et semi-urbaines, a indiqué le ministère des Communications dans un communiqué.
La déclaration n’a pas mentionné Huawei et le petit rival chinois ZTE (000063.SZ) parmi les fournisseurs d’équipements de réseau participants.
Huawei a refusé de commenter, tandis que ZTE et le ministère indien n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires sur la liste des entreprises impliquées.
Bien que l’Inde n’ait pas désigné les acteurs chinois comme participant aux essais de six mois, qui visent à tester les équipements et la technologie 5G dans différents environnements, elle ne leur a pas interdit de fournir des équipements 5G aux transporteurs.
Cependant, deux responsables gouvernementaux ont déclaré à Reuters en mars que New Delhi empêcherait probablement les opérateurs de téléphonie mobile d’utiliser les équipements de télécommunications fabriqués par Huawei, conformément aux règles d’approvisionnement qui devraient entrer en vigueur en juin. Lire la suite
L’Inde est le deuxième marché mondial en termes de nombre d’utilisateurs de téléphones. Les autorités hésitent à attribuer de nouvelles activités technologiques aux entreprises chinoises en raison de problèmes de sécurité, ont déjà déclaré des sources gouvernementales, et du désir d’aider les fabricants locaux d’équipements de télécommunications.
Le département gouvernemental des télécommunications a déclaré en mars qu’après le 15 juin, les opérateurs ne pouvaient acheter certains types d’équipements qu’à des «sources fiables» approuvées par l’État et a déclaré que New Delhi pourrait également créer une liste «sans approvisionnement» de fournisseurs interdits.
Huawei et ZTE devraient figurer sur cette liste sous embargo, a rapporté Reuters en mars.
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