VANCOUVER – Un avocat du procureur général du Canada a déclaré que l’équipe juridique de la dirigeante de Huawei, Meng Wanzhou, donnait un « récit alternatif » dans l’affaire d’extradition contre elle, tout en ignorant les caractéristiques importantes.

VANCOUVER – Un avocat du procureur général du Canada a déclaré que l’équipe juridique de la dirigeante de Huawei, Meng Wanzhou, donnait un « récit alternatif » dans l’affaire d’extradition contre elle, tout en ignorant les caractéristiques importantes.

Robert Frater a déclaré à un juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique que la présentation de Meng à la banque internationale HSBC au sujet de son lien avec une entreprise faisant des affaires en Iran était en partie vraie, mais ce n’était pas toute la vérité.

L’équipe de défense de Meng a fait valoir qu’il n’y avait aucun risque pour HSBC et que la banque était entièrement responsable de sa propre décision d’autoriser une transaction financière via les États-Unis, ce qui la mettait en danger de violer les sanctions américaines.

Cependant, selon Frater, la loi canadienne « exige que la victime ait la possibilité de se protéger ».

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Il répond, au nom des États-Unis, aux arguments des avocats de Meng demandant que le juge suspende les procédures contre elle près de trois ans après son arrestation à l’aéroport de Vancouver.

Meng est recherchée aux États-Unis pour fraude sur la base d’allégations selon lesquelles la banque risque de violer les sanctions américaines contre l’Iran, ce qu’elle et Huawei nient.

Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 18 août 2021.

La Presse Canadienne

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