VANCOUVER (Reuters) – Les agents des frontières canadiennes avaient des raisons légitimes d’interroger le directeur financier de Huawei, Meng Wanzhou, pendant trois heures avant son arrestation par la police fédérale, a déclaré mercredi un procureur devant le tribunal, repoussant les arguments de la défense.

PHOTO DE DOSSIER: Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei Technologies, quitte son domicile pour assister à une audience à Vancouver, Colombie-Britannique, Canada, le 22 mars 2021. REUTERS / Jennifer Gauthier / File Photo

Les avocats de Meng soutiennent que des abus de procédure ont eu lieu avant son arrestation en décembre 2018, ce qui devrait invalider la demande d’extradition américaine.

Meng, 49 ans, a été arrêté par la Gendarmerie royale du Canada sur un mandat américain à l’aéroport international de Vancouver. Elle a nié tout acte répréhensible et se bat contre son extradition.

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Elle est accusée par les États-Unis d’avoir induit HSBC en erreur sur les relations commerciales de sa société en Iran, ce qui a amené la banque à violer les sanctions américaines.

Diba Majzub, procureure du gouvernement canadien, a répondu aux accusations des avocats de Meng selon lesquelles la police et les agents frontaliers canadiens avaient mené une enquête criminelle secrète au nom du FBI sous le couvert d’un examen aux frontières avant son arrestation.

Majzub a déclaré qu’il n’y avait «aucune preuve» d’un tel plan et que les agents frontaliers avaient leurs propres motifs pour enquêter sur l’admissibilité de Meng à entrer au Canada. Il a déclaré que des agents de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) avaient relevé des problèmes de criminalité et de sécurité nationale dans des rapports créés le jour de son arrestation.

« Vous avez des fonctionnaires de deux agences qui enquêtent sur la même conduite mais pour des raisons différentes – qui sont toutes deux légitimes », a déclaré Majzub au juge.

Majzub a déclaré que la GRC «n’avait obtenu aucun avantage» en permettant à l’ASFC de passer en premier et que la police n’avait suggéré aucune ligne particulière de questions ou demandé que les appareils électroniques soient fouillés, ce qui rendait «impossible d’attribuer un motif néfaste» à la police.

Peu de temps après la détention de Meng, la Chine a arrêté deux Canadiens pour espionnage. La paire a fait face à des essais la semaine dernière, bien que l’on ne sache pas quand leurs verdicts seront annoncés.

Le cas de Meng devrait se terminer en mai.

Reportage de Sarah Berman et Moira Warburton à Vancouver; Édité par Peter Cooney

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