Huawei Technologies Co. La directrice financière Meng Wanzhou est sur le point de passer quelques mois de plus en résidence surveillée dans sa lutte pour éviter l’extradition du Canada vers New York dans une affaire criminelle qui a tendu les relations américano-chinoises.

Alors que l’affaire traîne déjà depuis plus de deux ans, ses avocats ont demandé lundi à la Cour suprême de la Colombie-Britannique de suspendre la procédure jusqu’en août pour leur donner le temps d’examiner les documents de la banque de Huawei, HSBC Bank Plc, qui viennent d’être libérés sur ordonnance d’un tribunal de Hong Kong.

Ces documents «pourraient être d’une grande valeur pour la décision finale dans cette affaire», a déclaré l’avocat de Meng Richard Peck devant le tribunal. «Nous avons tous travaillé dur et efficacement pour vous présenter un cas complexe, mais nous arrivons maintenant à ce stade où nous avons besoin d’un peu de temps.»

Peck a également fait valoir que c’était un «moment propice» pour un report, car la Colombie-Britannique et l’Ontario, où résident des avocats des deux côtés, sont actuellement des points chauds dans la troisième vague de la pandémie de coronavirus.

Les procureurs ont exhorté la juge en chef adjointe Heather Holmes à rejeter la demande de retard, affirmant que l’équipe de la défense ne savait pas ce qu’il y avait dans les documents ni quand ils arriveraient tous. «Ils demandent une fois de plus que ce tribunal devienne un tribunal de première instance», a déclaré l’avocat du gouvernement canadien Robert Frater. Holmes devrait prendre une décision sur la demande mercredi.

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Meng a été arrêté à Vancouver en décembre 2018 alors qu’il changeait d’avion en route de Hong Kong vers le Mexique. Les responsables américains l’accusent d’avoir frauduleusement trompé HSBC sur la nature de la relation de Huawei avec Skycom, une filiale indirecte qui faisait des affaires en Iran en violation des sanctions américaines.

L’équipe juridique de Meng a divisé ses arguments en faveur du rejet de la demande d’extradition en quatre branches.

Trois ont déjà été présentés: que la procédure régulière dans l’affaire avait été perturbée par des manœuvres politiques, que les autorités canadiennes ont abusé du processus de détention de Meng et que les États-Unis n’avaient pas compétence pour présenter la demande en premier lieu.

La dernière série d’arguments, qui devait auparavant commencer le 26 avril, portait sur la question de savoir si les autorités américaines ont induit en erreur leurs homologues canadiens dans la demande.

(Mises à jour de la décision du juge attendues mercredi.)

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