La dirigeante de Huawei, Meng Wanzhou, lutte contre l’extradition vers les États-Unis, où elle fait face à des accusations de fraude.

Un avocat de Meng Wanzhou a accusé un haut responsable de l’application de la loi canadien de se livrer à une «dissimulation», alors que le dirigeant de Huawei continuait de lutter contre l’extradition du Canada vers les États-Unis.

L’avocat de la défense Scott Fenton a accusé jeudi le sergent Janice Vander Graaf de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), qui a supervisé l’arrestation de Meng en 2018, d’avoir «tenté de couvrir» des agents subordonnés de la GRC.

Fenton a allégué que Vander Graaf s’était écartée de ses observations initiales au tribunal quant à savoir si les agents de la GRC avaient envoyé les numéros de série électroniques de Meng au Federal Bureau of Investigation (FBI) des États-Unis.

Dans une déclaration sous serment en 2019, Vander Graaf a déclaré qu’elle ne se souvenait pas d’événements liés aux numéros de série.

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Mais mercredi, elle a témoigné devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique qu’un agent de la GRC lui avait dit que les numéros avaient été envoyés au FBI.

«Je suggère… que vous avez adapté vos preuves en fonction de ce que vous pensez protéger la GRC», a déclaré Fenton jeudi.

Vander Graaf a rejeté l’accusation selon laquelle elle s’était livrée à une dissimulation comme étant «absolument fausse». Elle a déclaré au tribunal jeudi qu’elle se souvenait de détails dont elle ne se souvenait pas lorsqu’elle a juré l’affidavit l’année dernière.

Agents d’application de la loi canadiens arrêté Meng, le directeur financier du géant chinois des télécommunications Huawei, en décembre 2018 sur un mandat d’arrêt des États-Unis.

Les autorités américaines l’accusent d’avoir trompé la banque HSBC sur les relations commerciales de Huawei avec l’Iran, violant les sanctions américaines contre ce pays.

Meng, qui est assigné à résidence à Vancouver, a nié à plusieurs reprises les accusations.

L’affaire d’extradition a suscité des tensions entre la Chine et le Canada, qui se sont engagés dans une guerre des mots enflammée depuis l’arrestation de Meng.

Deux Canadiens – l’ancien diplomate Michael Kovrig et l’homme d’affaires Michael Spavor – ont également été arrêtés en Chine pour espionnage peu de temps après la détention de Meng, aggravant les relations entre les pays.

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