VANCOUVER – Une audience se poursuit aujourd’hui dans l’affaire d’extradition du cadre de Huawei Meng Wanzhou, arrêté à l’aéroport de Vancouver en 2018 à la demande de responsables américains.
La Cour suprême de la Colombie-Britannique a appris la semaine dernière que l’agent des frontières qui avait dirigé l’examen d’immigration de Meng avant son arrestation ne croyait pas que la GRC lui avait demandé de récupérer les codes d’accès sur ses téléphones.
Sowmith Katragadda a déclaré lors d’une audience de collecte de preuves qu’il ne se rappelait pas d’où venait l’idée.
Le tribunal a appris que les codes d’accès avaient été collectés dans le cadre du processus d’examen à la frontière et partagés par erreur avec la gendarmerie, ainsi que les appareils électroniques de Meng.
Meng est recherchée aux États-Unis pour fraude sur la base d’allégations liées aux sanctions américaines contre l’Iran, qu’elle et le géant chinois de la technologie Huawei nient.
Ses avocats recueillent des informations qui, espèrent-ils, étayeront leur allégation selon laquelle des agents canadiens ont mal recueilli des preuves sous le couvert d’un examen de routine à la frontière.
Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 23 novembre 2020.
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